Bonjour,Pierre01 a écrit : ↑04 juil. 2019, 18:51Le droit d’eau est accordé pour une puissance de 100kw.
le vendeur met cela sur le compte de la longueur du bief (1800m) qui assurerait une régularité d’approvisionnement. Autant je comprends que cela a un impact sur la hauteur de chute (plus de 8m) mais je ne suis pas certain de comprendre l’argument de la régularité.
Pierre
La longueur du bief ne change pas grand chose sur la régularité*. Par exemple, si au mois d'aout, il n'y a pas d'eau, le bief ne va pas en créer. Le débit vient de la riviére, pas du canal... Même en cas de présence d'un réservoir (sauf grand barrage de x millions de m3), l'impact est souvent infime.
* Sauf cas rarissime d'une riviére alimentée par une résurgence intermittente.
Le vendeur ne doit pas être très au fait de la technique, ce qui peut expliquer l'inaction depuis 10 ans.
Attention, 100 kw brut ou une turbine pouvant produite 100kw. Ce n'est pas pareil. La puissance brute est théorique (en net cela fait du 75 kw, ce qui est déjà très bien).
Vous devez faire votre propre analyse du site :
1- Mesurer/estimer de la chute. La préfecture a surement indiqué la chute brute mais 1 800 m de canal peuvent en faire perdre.
2- Evaluer le débit : à partir d'une station ("Base Hydro") ou d'une comparaison comme le dit pierre. La préfecture a du noté le module de la riviére. Cela peut donner une évaluation rapide : [module - 10% pour débit réservé] x hauteur de chute x 7.5 x 4 000 ou 5 000 heures x tarif.
Cordialement,
Arago