le raccordement est l'affaire d'Enedis (et non pas EDF), et techniquement le compteur Linky (comme les anciens "Trimaran" ou autres) permet de comptabiliser séparément l'énergie produite et l'énergie consommée, avec des tranches horaires et des tarifs différents.
Ensuite, Enedis peut envoyer séparément :
- à l'acheteur de la production (par exemple EDF OA ou autre ) le cumul mensuel de la production
- et au fournisseur (par exemple EDF ou autre) le cumul mensuel de la consommation
Techniquement, rien ne s'opposerait à ce qu'un producteur avec par exemple une micro-centrale de 100 kW n'ait qu'un seul compteur genre Linky pour l'injection et le soutirage, avec donc un seul point de raccordement, mais cela ne se fait pas et jusqu'à maintenant j'ai toujours vu 2 points de raccordement (même s'ils sont reliés entre eux coté domaine public !), un pour l'injection et un pour le soutirage.
Je pense que cela est essentiellement dû à un problème de précision des mesures : par exemple le compteur mesurant l'injection va mesurer des courants de 100 ou 200 A, via des TI par exemple 200/5, et dès lors ce même compteur aurait une précision 100 fois plus faible pour mesurer le courant de 1 ou 2 A du soutirage... Je pense que c'est pour cela qu'un second compteur est installé pour le soutirage, avec des TI de rapport plus bas.
Pour avoir un seul compteur mesurant aussi bien 1 A que 200 A, il faudrait soit améliorer encore la précision de la mesure, soit diminuer les exigences de précision de mesure du soutirage (personnellement je trouve qu'on s'emm... beaucoup à mesurer précisément les quelques kWh du soutirage, comparés à l'injection)
Ce point a déjà été abordé dans le forum, mais c'est en perpétuelle évolution ...
Bonne journée
dB-)