Présentations, nouveaux membres, contacts

[dB-)]

Bonjour,

et bienvenue sur le forum !

Votre calcul donne en effet la puissance moyenne de la chute d'eau, ensuite il faut considérer le coté administratif (droit d'eau, débit réservé) et le coté technique (pertes dans les ouvrages, turbine, transmission, générateur) pour estimer la puissance électrique envisageable.

moulin à l’abandon pour le reconstruire

Votre moulin a une existence légale, sauf si son droit d'eau a été officiellement supprimé pour des raisons d'utilité publique (effacement du seuil, construction d'un ouvrage) ou suite à la constatation officielle de la destruction totale des ouvrages.

Avant toute démarche, nettoyez au mieux les abords, remettez si besoin les biefs en eau (sans faire de gros travaux) et prenez des photos ! La reconstruction de la partie habitable (la plupart du temps située en zone inondable) peut poser quelques problèmes administratifs...

Bonne journée

dB-)

[SARELEC_67]

Ok,vous parlez du coté administratif et il est bien là le problème car on arrive pas à trouver le droit d’eau original nous avons des papiers qui ressemble pour ma part plutôt à des autorisations et des papiers écrit en allemand que la ddt nous demande de les faire traduire par un traducteur assermenté,nous avons des papiers qui démontrent que le moulin est fondé en titre car avant 1789 mais il nous manque la consistance légal du fondé en titre et la hauteur de chute,le papier qui ressemble à une autorisation nous indique 23kw et 1,50m de chute or sur place nous avons 2,2m de chute,est-ce que le barrage a été rehaussé illégalement??est ce que la ddt peut me demander de rabaisser le seuil et du coup plus d’espoir de production car faible débit? Dans tous les cas je suis parti pour faire les jeux olympiques en saut d’obstacles

[ericnoharet]

Bonjour,

L'existence légale et le fondé en titre ne semble pas faire de doute.
Pour faire reconnaitre votre consistance légale, le mieux serait de faire intervenir un bureau d’étude habitué à la chose, c'est un peu cher mais notre très chère administration accepte mieux les dossiers.
Sinon, il vous faut faire faire un relevé par un géomètre du niveau de votre seuil, du niveau aval (à niveau moyen du cours d'eau), cela détermine la chute brute.
Ensuite un relevé géométrique de votre entrée de canal ou autres vannes. Largeur, hauteur ce qui détermine une section utile.
En principe, la vitesse moyenne de l'eau reconnue par tous est de 1 mètre par seconde.
Cela permet de déterminer votre debit dérivé.

Ensuite selon le debit moyen il vous faut proposer, si nécessaire, un debit réservé.
Avant c’était souvent 1/20 du module (debit moyen), maintenant, c'est plus proche de 1/10

Si par hasard le seuil à été rehaussé depuis l'origine, c'est à l'administration de le prouver.
Donc pour le moment vous faites comme si tout était d'origine, ce qui est surement le cas.

La hauteur dans certain documents est une chute lorsque la rivière est bien en eau. Ce qui ne représente pas la chute à l’étiage, ni la chute au module (en eau moyennes)
Donc documents non fiables.

Le droit d'eau original n'apporte souvent pas beaucoup d'éléments pour la consistance légale.
Au mieux la position d'un repère pour le niveau amont. Mais souvent le repère à disparu.
Par exemple, j'ai vu un niveau qui donnait 83 cm sous le seuil de la porte d'entrée, mais celui-ci avait changé de façade...

Bonne fêtes
Eric

[Arago]

...le problème car on arrive pas à trouver le droit d’eau original nous avons des papiers qui ressemble pour ma part plutôt à des autorisations et des papiers écrit en allemand ... nous avons des papiers qui démontrent que le moulin est fondé en titre car avant 1789

Bonjour,
Si vous êtes sur un cours d'eau non domanial et si vous avez des preuves que le moulin date avant 1789 (en réalité, avant septembre 1790*), votre moulin est fondé en titre. *(12 et 20/09/1790 ou la date de rattachement à la France si postérieure)
Si vous avez des documents d'Autorisation du 19e ou du 20 e siécle, ils ne sont pas forcément utiles (a moins que cela soit un "réglement d'eau") car vous avez déjà un droit d'eau Fondé en Titre.

Les documents anciens donnent souvent des puissances nettes, à l'arbre, des génératrices, moyennes... et rarement des PMB.

"23kw et 1,50m" brut ou net ??? Peut-être à l'époque c'était des roues en bois qui sortaient 23 kW net. Voir sur le forum les discussions sur la Taxe Statistique.

Bonnes fêtes,
Arago

[SARELEC_67]

Bonjour,

L'existence légale et le fondé en titre ne semble pas faire de doute.
Pour faire reconnaitre votre consistance légale, le mieux serait de faire intervenir un bureau d’étude habitué à la chose, c'est un peu cher mais notre très chère administration accepte mieux les dossiers.
Sinon, il vous faut faire faire un relevé par un géomètre du niveau de votre seuil, du niveau aval (à niveau moyen du cours d'eau), cela détermine la chute brute.
Ensuite un relevé géométrique de votre entrée de canal ou autres vannes. Largeur, hauteur ce qui détermine une section utile.
En principe, la vitesse moyenne de l'eau reconnue par tous est de 1 mètre par seconde.
Cela permet de déterminer votre debit dérivé.

Ensuite selon le debit moyen il vous faut proposer, si nécessaire, un debit réservé.
Avant c’était souvent 1/20 du module (debit moyen), maintenant, c'est plus proche de 1/10

Si par hasard le seuil à été rehaussé depuis l'origine, c'est à l'administration de le prouver.
Donc pour le moment vous faites comme si tout était d'origine, ce qui est surement le cas.

La hauteur dans certain documents est une chute lorsque la rivière est bien en eau. Ce qui ne représente pas la chute à l’étiage, ni la chute au module (en eau moyennes)
Donc documents non fiables.

Le droit d'eau original n'apporte souvent pas beaucoup d'éléments pour la consistance légale.
Au mieux la position d'un repère pour le niveau amont. Mais souvent le repère à disparu.
Par exemple, j'ai vu un niveau qui donnait 83 cm sous le seuil de la porte d'entrée, mais celui-ci avait changé de façade...

Bonne fêtes
Eric

Merci bonne fête également,j’ai pas compris le débit réservé de 1/10 est ce le débit turbinable? Donc j’ai un débit moyen de 3m/s ( oui je sais le débit est faible mais j’étudie quand même pour le rénover) donc seulement 300l/s pour la
Turbine du coup quasi aucune production??

[dB-)]

Bonsoir,

le sous forum Ressources, bien que non remis à jour depuis un certain temps, apporte pas mal d'informations, par exemple la définition du Débit réservé

Bonne soirée

dB-)

[SARELEC_67]

Bonsoir,

le sous forum Ressources, bien que non remis à jour depuis un certain temps, apporte pas mal d'informations, par exemple la définition du Débit réservé

Bonne soirée

dB-)

Ah ok si j’ai bien compris c’est l’inverse en faite,il faut laisser 1/10 eme du débit moyen coulé sur le seuil,donc si j’ai un débit moyen de 3m/s (borne vigicrues)on pourrait dire que j’ai un droit de turbiner jusqu’à 2,7m/s?? Bonne soirée

[Sylvain]

Bonsoir à tous,
Je profite de ce 1er janvier pour vous présenter à tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Inscrit depuis plusieurs années sur ce fantastique forum, incroyable ressource sur l'hydroélectricité, je décide également en ce jour symbolique de passer le cap de la présentation.
Technicien de maintenance de formation, ayant évolué sur divers corps de métiers, originaire de l’Hérault, et résidant dans le Puy-de-Dôme depuis 15 ans, j'ai la chance d'être propriétaire d'un moulin sur un cours d'eau en liste 1. Fondé en titre, et dont la première pierre a été posée en 1520, il est maintenant à nouveau habitable. La turbine Francis qui équipait le site à partir de 1940, maltraitée par l'ancien propriétaire, a fini en décoration dans mon terrain. Je suis actuellement en phase de réflexion pour moderniser mon site (160l/s, 7.75m de chute nette), et autoconsommer.
A bientôt sur d'autres sections et merci encore pour la richesse de vos échanges !

[dB-)]

Bonjour,

bienvenue, et meilleurs vœux !

Pour turbiner 160 l/s @ 7.75 m de chute nette (donc puissance de l'eau une douzaine de kW et à l'arbre une dizaine de kW) l'idéal serait de dégotter une ancienne petite Francis sous bâche spirale fonte, par exemple avec une roue de diamètre d'entrée 180 et sortie 230, puis entraînement direct d'une génératrice asynchrone 1 000 tr/min connectée au secteur (sans vente).

D'autres adaptations de turbines semblables sont possibles, avec transmission par poulies-courroie ou entraînement direct d'un PMG suivi d'un ensemble "régulateur ballast - redresseur - onduleur hors réseau".

Possibilité aussi d'auto-construire une toute petite Francis sous bâche semi-spirale acier avec distributeur fixe (fonctionnement "ON/OFF"), par exemple avec une roue De 120 et Ds 160 prenant environ 80 l/s @ 7.75 m et donnant environ 5 kW à l'arbre @ 1 500 tr/min, et un alternateur industriel bobiné auto-régulé classe S1 entraîné en direct.

Je ne chiffre même pas les turbines complètes neuves de ce type (quasiment impossibles à amortir), par contre je peux proposer une petite roue Francis inox calculée et usinée sur mesures.

2020-06-19-14h58m03.jpg

Beaucoup de solutions possibles (voir aussi les pompes utilisées en turbine, mais pas évidentes à trouver avec ce débit), le challenge étant comme d'habitude de "faire simple", fiable et pas trop cher ...

Bonne journée !

dB-)

[Sylvain]

Bonsoir,
Et bien merci pour l’accueil et les informations/propositions. (La journée a été excellente et ce malgré travaillée )
J'ai mené quelques recherches sur les PAT, ayant travaillé dans la réfection de pompes, mais rien de concluant à ce jour.
Une Turgo semble également utilisable, mais l'ajout d'une prise Coanda, plus haut dans le bief va surement amené à consulter les grandes instances...
On réfléchit
Bonne soirée à tous.