Rivières, profils en long, bassin versant
Re: Classement des cours d'eau Seine-Normandie: c'est parti
La consultation institutionnelle sur les classements est ouverte dans le bassin Rhône-Méditerranée-Corse jusqu'au 15 janvier et dans le bassin Adour-Garonne jusqu’au 2 février.
Ensuite ce sera au tour du comité de bassin d’être consulté pour avis, puis les classements seront entérinés par arrêté du préfet de bassin.
La consultation est terminée en Rhin-Meuse. Les classements en Artois-Picardie ont été arrêtés le 02/07/2012 et les arrêtés Seine Normandie ont été publiés au JO le 18/12/2012.
Comme vous le savez, ces propositions de classement condamnent la petite hydroélectricité car ils empêcheront son développement. Ils ne tiennent pas compte des progrès que notre filière a réalisés pour mieux gérer son impact sur l’environnement et ne respectent pas les critères définis par la loi.
Cette consultation institutionnelle est donc l’une des dernières occasions de nous faire entendre.
Bien que les maires ne soient plus consultés à ce stade, la plupart d’entre eux ne sont pas au courant de cette procédure ou n’ont pas pu faire valoir leurs arguments lors de la consultation départementale.
France Hydro Électricité a sensibilisé l'Association des maires de France, l'Association des régions de France, l'Association des départements de France et l'Association nationale des élus de la montagne à ce sujet.
Nous avons écrit aux conseils généraux, aux conseils régionaux et aux chambres de commerce et d’industrie de chaque départements dans lesquels nous avons, avec nos collègues de l’UFE, identifié un potentiel hydroélectrique. Nous leur avons demandé de répondre à cette consultation en leur fournissant toutes les informations utiles.
Nous avons par ailleurs rencontré 22 parlementaires concernés et impliqués dans ce processus de classements, ainsi que de nombreuses personnalités moins connues mais qui jouent un rôle dans le débat national sur la transition énergétique. Nous leur demandons d'interpeller la Ministre à qui nous avons également écrit directement cette semaine.
En parallèle, nous menons une action nationale auprès de la Direction de l’énergie du ministère dans le cadre du comité de suivi de la convention pour le développement d’une hydroélectricité durable signée en 2010.
Enfin, si malgré tous nos efforts nous n’étions pas entendus, France Hydro Électricité déposera un recours contre les arrêtés de classement devant le tribunal administratif, comme nous l’avons fait en Loire Bretagne.
Les représentants de France Hydro Électricité en région vont également apporter leur pierre à l’édifice en écrivant à l’association des maires de leur département, sur la base d'un courrier reproduit et des éléments de réponse à la consultation (carte et tableau de cours d’eau à déclasser). Au total, ce sont plus de 160 courriers ciblés et personnalisés qui partent cette semaine, accompagnés de tous les éléments utiles pour faire reculer les projets de classement.
Mais je vous rappelle que tout cela ne peut se faire que si vous adhérez, car les recours coûtent chers... Et nos seules ressources sont vos adhésions.
Ensuite ce sera au tour du comité de bassin d’être consulté pour avis, puis les classements seront entérinés par arrêté du préfet de bassin.
La consultation est terminée en Rhin-Meuse. Les classements en Artois-Picardie ont été arrêtés le 02/07/2012 et les arrêtés Seine Normandie ont été publiés au JO le 18/12/2012.
Comme vous le savez, ces propositions de classement condamnent la petite hydroélectricité car ils empêcheront son développement. Ils ne tiennent pas compte des progrès que notre filière a réalisés pour mieux gérer son impact sur l’environnement et ne respectent pas les critères définis par la loi.
Cette consultation institutionnelle est donc l’une des dernières occasions de nous faire entendre.
Bien que les maires ne soient plus consultés à ce stade, la plupart d’entre eux ne sont pas au courant de cette procédure ou n’ont pas pu faire valoir leurs arguments lors de la consultation départementale.
France Hydro Électricité a sensibilisé l'Association des maires de France, l'Association des régions de France, l'Association des départements de France et l'Association nationale des élus de la montagne à ce sujet.
Nous avons écrit aux conseils généraux, aux conseils régionaux et aux chambres de commerce et d’industrie de chaque départements dans lesquels nous avons, avec nos collègues de l’UFE, identifié un potentiel hydroélectrique. Nous leur avons demandé de répondre à cette consultation en leur fournissant toutes les informations utiles.
Nous avons par ailleurs rencontré 22 parlementaires concernés et impliqués dans ce processus de classements, ainsi que de nombreuses personnalités moins connues mais qui jouent un rôle dans le débat national sur la transition énergétique. Nous leur demandons d'interpeller la Ministre à qui nous avons également écrit directement cette semaine.
En parallèle, nous menons une action nationale auprès de la Direction de l’énergie du ministère dans le cadre du comité de suivi de la convention pour le développement d’une hydroélectricité durable signée en 2010.
Enfin, si malgré tous nos efforts nous n’étions pas entendus, France Hydro Électricité déposera un recours contre les arrêtés de classement devant le tribunal administratif, comme nous l’avons fait en Loire Bretagne.
Les représentants de France Hydro Électricité en région vont également apporter leur pierre à l’édifice en écrivant à l’association des maires de leur département, sur la base d'un courrier reproduit et des éléments de réponse à la consultation (carte et tableau de cours d’eau à déclasser). Au total, ce sont plus de 160 courriers ciblés et personnalisés qui partent cette semaine, accompagnés de tous les éléments utiles pour faire reculer les projets de classement.
Mais je vous rappelle que tout cela ne peut se faire que si vous adhérez, car les recours coûtent chers... Et nos seules ressources sont vos adhésions.
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Re: Classement des cours d'eau Seine-Normandie: c'est parti
Merci de ces informations. Une question tout de même, si vous avez le temps : quelle est la réaction "standard" de tous les interlocuteurs institutionnels que vous énumérez? Ils sont indifférents ? Ils soutiennent mordicus que le classement à fin de continuité écologique est une excellente idée ? Ils sont inquiets de l'évolution observée mais ne savent pas quoi faire pour bloquer la machine ? Ils sont prêts à s'engager et comment ?FranceHydro a écrit :(...)
Enfin, si malgré tous nos efforts nous n’étions pas entendus, France Hydro Électricité déposera un recours contre les arrêtés de classement devant le tribunal administratif, comme nous l’avons fait en Loire Bretagne.
On s'apprête ici à sensibiliser les élus "par la base", mais on s'interroge encore sur le meilleur registre pour cela. Sauf quand il est concerné directement (tel maire producteur, tel autre dont on veut flinguer le barrage), ce n'est pas évident d'amener l'élu à prendre une position publique qui risque de le fâcher avec les syndicats de rivière, l'Onema et la DDT.
Aussi vos retours d'expérience seraient utiles.
Le problème, c'est qu'on a en face de nous une loi déjà votée par le Parlement, des SDAGE ou des SAGE déjà entérinés, des Agences de l'eau qui croulent sous le pognon, des services de l'Etat qui appliquent sans état d'âme les directives, un ministère de l'Ecologie qui a tout intérêt à faire du chiffre bien ronflant vu son retard sur les pollutions... un peu dur de faire dérailler cette énorme machine anti-hydro mise en place en quelques années à peine.
Re: Classement des cours d'eau Seine-Normandie: c'est parti
Pour les courriers adressés, nous leur donnons les tableaux de leur département, avec le projet de classement et le potentiel et nous leur demandons de renvoyer en donnant un avis défavorable pour le classement.
Nous espérons qu'ils le feront très vite et que cette action collective aura un effet concret (ne pas classer), et un effet en deuxième lieu : faire connaitre l'hydroélectricité, les petites centrales, leur importance, le potentiel (il y a beaucoup à faire encore dans ce domaine !).
Pour nos rencontres avec les députés et sénateurs, nous sommes toujours en face de personnes favorables à l'hydro, étonnés des perspectives mais aussi des freins, prêts à faire des courriers ou à interpeler la ministre, mais surtout agacés des décisions des services de l'administration qu'ils ne comprennent pas.
Nous espérons qu'ils le feront très vite et que cette action collective aura un effet concret (ne pas classer), et un effet en deuxième lieu : faire connaitre l'hydroélectricité, les petites centrales, leur importance, le potentiel (il y a beaucoup à faire encore dans ce domaine !).
Pour nos rencontres avec les députés et sénateurs, nous sommes toujours en face de personnes favorables à l'hydro, étonnés des perspectives mais aussi des freins, prêts à faire des courriers ou à interpeler la ministre, mais surtout agacés des décisions des services de l'administration qu'ils ne comprennent pas.
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Re: Hydromètre
Bonsoir,
J'ai également une petite envie de mesurer des débits, pour l’instant j'ai toujours fait avec des corps flottants, approximatif...
J'aimerais savoir si quelqu'un a déjà essayé:
soit: un tube de pitot (marine),
Ou plutôt: un compteur de vitesse Loch, genre, loch cruiseur: http://www.maxdis.com/file/cruiser.pdf,
Qui aurait une précision de 4 cm/s, cet appareil très nettement moins cher 159 euros, se trouve assez facilement.
N'ayant que quelques mesures à faire ( débit réservé et turbiné), je ne souhaite pas y mettre trop de sous, c'est la crise! Une location coute un bras par semaine (500 euros)! :o
Cordialement,
Fabien
Ps :Modérateurs ce sujet ne serait il pas mieux dans la rubrique, échange informations.
J'ai également une petite envie de mesurer des débits, pour l’instant j'ai toujours fait avec des corps flottants, approximatif...
J'aimerais savoir si quelqu'un a déjà essayé:
soit: un tube de pitot (marine),
Ou plutôt: un compteur de vitesse Loch, genre, loch cruiseur: http://www.maxdis.com/file/cruiser.pdf,
Qui aurait une précision de 4 cm/s, cet appareil très nettement moins cher 159 euros, se trouve assez facilement.
N'ayant que quelques mesures à faire ( débit réservé et turbiné), je ne souhaite pas y mettre trop de sous, c'est la crise! Une location coute un bras par semaine (500 euros)! :o
Cordialement,
Fabien
Ps :Modérateurs ce sujet ne serait il pas mieux dans la rubrique, échange informations.
Fabien,
Banki Cink 2 et 4 m3/s, 90 et 160 kw sous 5.8 m, génératrices Siemens 1000tr min. Et une ossberger 110 kw...
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Re: Hydromètre
Suffisait de le demanderFABIEN 81 a écrit : Ps :Modérateurs ce sujet ne serait il pas mieux dans la rubrique, échange informations.
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
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Re: Hydromètre
Bonjour,
et merci Gérard ! en effet c'est mieux comme ça !
Le problème des tubes de Pitot est qu'ils génèrent une très faible différence de pression pour les vitesses d'eau qui nous intéressent (environ 0,2 à 2 m/s).
Ils peuvent éventuellement se développer avec les capteurs différentiels de pression piézoélectriques, qui sont de plus en plus sensibles.
J'avais aussi pensé à un simple diaphragme, mais il ne faut pas oublier que l'on travaille en milieu ouvert (tout est plongé dans l'eau) et que la pression de l'eau à la sortie vient perturber les mesures !
Votre loch cruiser est très intéressant et économique, il semble utiliser une petite roue à aubes :
Sinon, de nouvelles techniques arrivent, sans pièces en mouvement, que ce soit par ultrasons, électromagnétisme, ou radar à effet Doppler.
Voir par exemple http://www.cometec.fr/debitmetrie/cours-d-eau/
Je ne connais pas les prix, c'est sûrement encore assez cher vu que le marché est restreint, mais l'avantage de ces systèmes est qu'ils sont entièrement statiques, aucune pièce en mouvement, et facilement intégrables dans un boitier totalement étanche. S'il y avait un marché potentiel de quelques centaines de milliers de personnes voulant mesurer le débit des rivières (meuniers, usiniers, bureaux d'études, administrations, etc ...) on pourrait très bien imaginer une sorte d' Iphone étanche, comportant entre autres applications (téléphone, rasoir, radio, jeux, ...) un tel capteur de vitesse intégré, plus un GPS précis : on le baladerait simplement à bout de bras dans l'eau, et il réaliserait en quelques dizaines de secondes une cartographie complète des vitesses d'eau sur une section de la rivière
Cordialement
dB-)
et merci Gérard ! en effet c'est mieux comme ça !
Le problème des tubes de Pitot est qu'ils génèrent une très faible différence de pression pour les vitesses d'eau qui nous intéressent (environ 0,2 à 2 m/s).
Ils peuvent éventuellement se développer avec les capteurs différentiels de pression piézoélectriques, qui sont de plus en plus sensibles.
J'avais aussi pensé à un simple diaphragme, mais il ne faut pas oublier que l'on travaille en milieu ouvert (tout est plongé dans l'eau) et que la pression de l'eau à la sortie vient perturber les mesures !
Votre loch cruiser est très intéressant et économique, il semble utiliser une petite roue à aubes :
Sinon, de nouvelles techniques arrivent, sans pièces en mouvement, que ce soit par ultrasons, électromagnétisme, ou radar à effet Doppler.
Voir par exemple http://www.cometec.fr/debitmetrie/cours-d-eau/
Je ne connais pas les prix, c'est sûrement encore assez cher vu que le marché est restreint, mais l'avantage de ces systèmes est qu'ils sont entièrement statiques, aucune pièce en mouvement, et facilement intégrables dans un boitier totalement étanche. S'il y avait un marché potentiel de quelques centaines de milliers de personnes voulant mesurer le débit des rivières (meuniers, usiniers, bureaux d'études, administrations, etc ...) on pourrait très bien imaginer une sorte d' Iphone étanche, comportant entre autres applications (téléphone, rasoir, radio, jeux, ...) un tel capteur de vitesse intégré, plus un GPS précis : on le baladerait simplement à bout de bras dans l'eau, et il réaliserait en quelques dizaines de secondes une cartographie complète des vitesses d'eau sur une section de la rivière
Cordialement
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
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Re: Hydromètre
Bonjour,
Merci, Gérard, et Didier,
J'ai demandé quelques devis depuis un site internet, j'en ai reçu 3 entre 500 euros de location, et 2600, et plus de 8000 euros! Pour différents modèles( ultrason, salinité,...), sur conduite ou canaux!
Hors de mon budget! Je n'aurais que quelques mesures a faire, ma précision n'est pas au litre près! Je doute que tous ces appareils et une mesure meilleure que le loch, entre 1.5 et 5%, d'après mes devis.
J'ai demandé un devis pour un appareil similaire au flow mate, pas de réponse.
Pour le tube pitot je m'en doutais un peu, apparemment utilisé sur les bateaux à moteur ou voile, le calibrage a l'air plus complexe.
Le loch cruiser, procède effectivement une roue à aubes (4), le seul doute que j'avais c'est qu'en principe la majorité des appareils utilisent une petite hélice, il y a d'autres modèles, légèrement plus cher (189 euros...) avec une petite hélice, mais la précision est de 16cm/s qui est aussi la vitesse de démarrage.
Je pense que la précision de 5.14 cm/s pour faire des mesures n'est déjà pas mal. Qu'en pensez vous ?
Bon l'affichage de celui ci est en nœud, une petite conversion s'avère nécessaire après chaque mesure 1 Nœud= 0.514M/s. Ça vaut pas la différence de prix!
Ils ne parlent pas de la vitesse de démarrage, je suppose que c'est la même que la précision 5.14 cm/s, 0.1noeud/h.
Je pensais fixer cet appareil sur une canne à pèche. Si un jour je prévois une utilisation fixe, je mettrais l'afficheur LCD devant une de mes caméras.
L'hélice est interchangeable (13 euros), et l'appareil est prévu pour la mer (sel) et sur un bateau, je pense que c'est quand même assez solide, suffisant pour notre application.
Petit budget demande de l'idée!
Cordialement,
Fabien
Ps: je m'étais légèrement trompé dans la conversion, 5.14cm/s au lieu de 4 cm/s, milles normales, différent de nœuds et milles nautiques.Ça arrive!
Merci, Gérard, et Didier,
J'ai demandé quelques devis depuis un site internet, j'en ai reçu 3 entre 500 euros de location, et 2600, et plus de 8000 euros! Pour différents modèles( ultrason, salinité,...), sur conduite ou canaux!
Hors de mon budget! Je n'aurais que quelques mesures a faire, ma précision n'est pas au litre près! Je doute que tous ces appareils et une mesure meilleure que le loch, entre 1.5 et 5%, d'après mes devis.
J'ai demandé un devis pour un appareil similaire au flow mate, pas de réponse.
Pour le tube pitot je m'en doutais un peu, apparemment utilisé sur les bateaux à moteur ou voile, le calibrage a l'air plus complexe.
Le loch cruiser, procède effectivement une roue à aubes (4), le seul doute que j'avais c'est qu'en principe la majorité des appareils utilisent une petite hélice, il y a d'autres modèles, légèrement plus cher (189 euros...) avec une petite hélice, mais la précision est de 16cm/s qui est aussi la vitesse de démarrage.
Je pense que la précision de 5.14 cm/s pour faire des mesures n'est déjà pas mal. Qu'en pensez vous ?
Bon l'affichage de celui ci est en nœud, une petite conversion s'avère nécessaire après chaque mesure 1 Nœud= 0.514M/s. Ça vaut pas la différence de prix!
Ils ne parlent pas de la vitesse de démarrage, je suppose que c'est la même que la précision 5.14 cm/s, 0.1noeud/h.
Je pensais fixer cet appareil sur une canne à pèche. Si un jour je prévois une utilisation fixe, je mettrais l'afficheur LCD devant une de mes caméras.
L'hélice est interchangeable (13 euros), et l'appareil est prévu pour la mer (sel) et sur un bateau, je pense que c'est quand même assez solide, suffisant pour notre application.
Petit budget demande de l'idée!
Cordialement,
Fabien
Ps: je m'étais légèrement trompé dans la conversion, 5.14cm/s au lieu de 4 cm/s, milles normales, différent de nœuds et milles nautiques.Ça arrive!
Fabien,
Banki Cink 2 et 4 m3/s, 90 et 160 kw sous 5.8 m, génératrices Siemens 1000tr min. Et une ossberger 110 kw...
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Re: Hydromètre
Bonjour
Bonne année à tous et longue vie à nos moulins ( on peut toujours rêver, n'est-ce pas ? )
Gilles 21
C'est vrai que le mille nautique ( 1852 m, soit une minute de latitude ) est beaucoup mieux adapté à la navigation que le kilomètre .FABIEN 81 a écrit : Ps: je m'étais légèrement trompé dans la conversion, 5.14cm/s au lieu de 4 cm/s, milles normales, différent de nœuds et milles nautiques.Ça arrive!
Bonne année à tous et longue vie à nos moulins ( on peut toujours rêver, n'est-ce pas ? )
Gilles 21
Gilles 21
Classement des cours d'eau, alerter les élus
Bonjour et meilleurs voeux à tous.
Ci-dessous le communiqué que nous avons adressé à la presse ce soir. Il y a demain matin une conférence de presse organisée à l'Argentière la Bessée (Hautes-Alpes) par le député Giraud sur ce sujet, concernant sa région.
Transition énergétique : le développement de la petite hydroélectricité, énergie renouvelable des territoires, bloqué par les projets de classements
Les propositions actuelles de classement de cours d’eau au titre de la loi sur l’eau condamnent 3/4 du potentiel hydroélectrique français et interdiront la plupart des activités économiques sur les rivières. Les petits producteurs souhaitent alerter les élus locaux et régionaux.
Les préfets coordonnateurs de bassin organisent jusqu’au 15 janvier en Rhône-Méditerranée-Corse et jusqu’au 2 février en Adour-Garonne une consultation réglementaire portant sur les projets de classements des cours d’eau. Les conseils généraux, conseils régionaux et les établissements publics territoriaux de bassin sont consultés, ainsi que les chambres consulaires, les commissions locales de l’eau des SAGE, les comités de rivières et les fédérations départementales des associations de pêche et de protection des milieux aquatiques.
Les élus connaissent l’importance pour leurs territoires des petites installations hydroélectriques, produisant une énergie renouvelable décentralisée, assurant le soutien du réseau de distribution de l’électricité, sans coût supplémentaire pour le consommateur et assurant des milliers d’emplois locaux dans les PME artisanales et industrielles.
Le potentiel de petite hydroélectricité en création de nouvelles installations ou en réaménagement avec améliorations de sites existants est de 1500 MW et 5,4 TWh. Il représente un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros (soit 250 millions d’euros par an jusqu’en 2030)*. Ce potentiel, et avec lui le développement et donc la survie de la filière sont menacés par les projets de classement des cours d’eau. Il est pourtant possible de réduire les classements en liste 1 de 3 % pour sauvegarder l’intégralité du potentiel hydroélectrique et l’objectif de 66 % des masses d’eau en bon état.
Sur les rivières classées en liste 1, il ne sera plus possible de construire aucun ouvrage interrompant la continuité écologique : c’est donc une large partie des activités économiques liées à la rivière qui est ainsi oblitérée.
Sur les rivières classées en liste 2, le nombre d’ouvrages à mettre en conformité avec la directive européenne sur l’eau par des aménagements pour la continuité écologique se comptent par milliers.
Les subventions allouées pour ces aménagements et le délai de 5 ans prévu par la loi ne suffiront pas pour mener à bien ces mises en conformité, plaçant propriétaires d’ouvrage et administration dans la difficulté.
Les réflexions qui vont être conduites sur l’évolution du mix énergétique français à l’horizon 2050 doivent inclure le potentiel hydroélectrique.
La petite hydroélectricité doit être encouragée par des mesures incitatives simples comme la définition de zones propices et la simplification des procédures. Les producteurs d’hydroélectricité et leur filière industrielle d’excellence demandent à ce que les évaluations environnementales des cours d’eau soient affinées, avérées et partagées au fur et à mesure de l’amélioration de la connaissance des masses d’eau, encore très imparfaite.
Pour en savoir plus :
Les progrès réalisés depuis 20 ans et la mise en place de technologies toujours plus innovantes permettent de construire de petites unités de production qui respectent leur environnement. Il ne s’agit pas de choisir entre protection de l’environnement et production d’énergie renouvelable, la petite hydroélectricité concilie les deux.
Les producteurs ne s’opposent pas à une démarche visant à protéger des cours d’eau dont l’enjeu environnemental est fort : l’engagement de la France en matière de bon état des masses d’eau à l’horizon 2015 doit être respecté et la biodiversité toujours mieux protégée.
La Convention pour le développement d’une hydroélectricité durable, signée par les parties prenantes en juin 2010, pose le cadre de la réalisation de + 3 TWh à l’horizon 2020. Recensement du potentiel, création de nouveaux ouvrages à haute qualité environnementale, diffusion de guides de bonnes pratiques (« vers centrale du XXIè siècle »), mise en place de labels…,.
Les innovations techniques en matière de turbines et de conception de prise d’eau et de passes à poissons, permettent de respecter l’état du cours d’eau et sa faune piscicole. La réglementation issue de la loi sur l’eau garantit de plus la préservation de la biodiversité, ainsi que la qualité de la concertation locale.
*Chiffres issus de l’étude menée en 2011 et 2012 sous l’égide de l’Union Française d’Électricité et de France Hydro Électricité sur le potentiel de développement de l’hydroélectricité et les projets de classements des cours d’eau.
Ci-dessous le communiqué que nous avons adressé à la presse ce soir. Il y a demain matin une conférence de presse organisée à l'Argentière la Bessée (Hautes-Alpes) par le député Giraud sur ce sujet, concernant sa région.
Transition énergétique : le développement de la petite hydroélectricité, énergie renouvelable des territoires, bloqué par les projets de classements
Les propositions actuelles de classement de cours d’eau au titre de la loi sur l’eau condamnent 3/4 du potentiel hydroélectrique français et interdiront la plupart des activités économiques sur les rivières. Les petits producteurs souhaitent alerter les élus locaux et régionaux.
Les préfets coordonnateurs de bassin organisent jusqu’au 15 janvier en Rhône-Méditerranée-Corse et jusqu’au 2 février en Adour-Garonne une consultation réglementaire portant sur les projets de classements des cours d’eau. Les conseils généraux, conseils régionaux et les établissements publics territoriaux de bassin sont consultés, ainsi que les chambres consulaires, les commissions locales de l’eau des SAGE, les comités de rivières et les fédérations départementales des associations de pêche et de protection des milieux aquatiques.
Les élus connaissent l’importance pour leurs territoires des petites installations hydroélectriques, produisant une énergie renouvelable décentralisée, assurant le soutien du réseau de distribution de l’électricité, sans coût supplémentaire pour le consommateur et assurant des milliers d’emplois locaux dans les PME artisanales et industrielles.
Le potentiel de petite hydroélectricité en création de nouvelles installations ou en réaménagement avec améliorations de sites existants est de 1500 MW et 5,4 TWh. Il représente un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros (soit 250 millions d’euros par an jusqu’en 2030)*. Ce potentiel, et avec lui le développement et donc la survie de la filière sont menacés par les projets de classement des cours d’eau. Il est pourtant possible de réduire les classements en liste 1 de 3 % pour sauvegarder l’intégralité du potentiel hydroélectrique et l’objectif de 66 % des masses d’eau en bon état.
Sur les rivières classées en liste 1, il ne sera plus possible de construire aucun ouvrage interrompant la continuité écologique : c’est donc une large partie des activités économiques liées à la rivière qui est ainsi oblitérée.
Sur les rivières classées en liste 2, le nombre d’ouvrages à mettre en conformité avec la directive européenne sur l’eau par des aménagements pour la continuité écologique se comptent par milliers.
Les subventions allouées pour ces aménagements et le délai de 5 ans prévu par la loi ne suffiront pas pour mener à bien ces mises en conformité, plaçant propriétaires d’ouvrage et administration dans la difficulté.
Les réflexions qui vont être conduites sur l’évolution du mix énergétique français à l’horizon 2050 doivent inclure le potentiel hydroélectrique.
La petite hydroélectricité doit être encouragée par des mesures incitatives simples comme la définition de zones propices et la simplification des procédures. Les producteurs d’hydroélectricité et leur filière industrielle d’excellence demandent à ce que les évaluations environnementales des cours d’eau soient affinées, avérées et partagées au fur et à mesure de l’amélioration de la connaissance des masses d’eau, encore très imparfaite.
Pour en savoir plus :
Les progrès réalisés depuis 20 ans et la mise en place de technologies toujours plus innovantes permettent de construire de petites unités de production qui respectent leur environnement. Il ne s’agit pas de choisir entre protection de l’environnement et production d’énergie renouvelable, la petite hydroélectricité concilie les deux.
Les producteurs ne s’opposent pas à une démarche visant à protéger des cours d’eau dont l’enjeu environnemental est fort : l’engagement de la France en matière de bon état des masses d’eau à l’horizon 2015 doit être respecté et la biodiversité toujours mieux protégée.
La Convention pour le développement d’une hydroélectricité durable, signée par les parties prenantes en juin 2010, pose le cadre de la réalisation de + 3 TWh à l’horizon 2020. Recensement du potentiel, création de nouveaux ouvrages à haute qualité environnementale, diffusion de guides de bonnes pratiques (« vers centrale du XXIè siècle »), mise en place de labels…,.
Les innovations techniques en matière de turbines et de conception de prise d’eau et de passes à poissons, permettent de respecter l’état du cours d’eau et sa faune piscicole. La réglementation issue de la loi sur l’eau garantit de plus la préservation de la biodiversité, ainsi que la qualité de la concertation locale.
*Chiffres issus de l’étude menée en 2011 et 2012 sous l’égide de l’Union Française d’Électricité et de France Hydro Électricité sur le potentiel de développement de l’hydroélectricité et les projets de classements des cours d’eau.
- MHEC
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Re: Classement des cours d'eau Seine-Normandie: c'est parti
Bonjour à tous,
Suite d’une réunion avec la DDT ce matin, je confirme que les rivières de mon département sont bien classées L1 et L2 par arrêté préfectoral depuis le 18/12/2012.
La DDT m’a bien fait rappeler les 2 conditions d’un classement d’une rivière :
- La libre montaison et dévalaison du poisson.
- La libre circulation des sédiments.
Donc, sur une rivière classée, ces 2 conditions seront imposées à tous les propriétaires de seuil ou de vannage installés dans le lit mineur d’un cours d’eau (fondés en titre ou pas).
Peu importe le coût, ce qui compte au niveau de l’administration c’est une obligation de résultat, plusieurs cas sont possible soit:
1e) Un site idéal à équiper : Faible chute, pas besoin d’étude de faisabilité, quelques rochers suffiront, travaux fait par le propriétaire pour un coût modique d’environ entre 5 000 et 20 000 euros.
2e) Un site très difficile à équiper : Hauteur de chute importante, nécessite un BE, travaux de génie civil très important, achat et pose d’un nouveau dégrilleur, vannage automatique bref, la totale !!! et là, le coût peut s’élever à 300 voire 400 000 euros !!!!
Concernant les subventions, l’agence de bassin (SN) vous aidera à la hauteur de :
- 95% => effacement total de l’ouvrage hydraulique.
- 80% => arasement d’un seuil.
- 60 % => création d’une passe à poissons.
ATTENTION !!! Peu importe si vous êtes dans le cas no1 ou 2 cité ci-dessus, vous aurez vos subventions uniquement si vous avez réussi cette obligation de résultat.
Bonne journée et tous mes vœux pour cette nouvelle année.
PV
Suite d’une réunion avec la DDT ce matin, je confirme que les rivières de mon département sont bien classées L1 et L2 par arrêté préfectoral depuis le 18/12/2012.
La DDT m’a bien fait rappeler les 2 conditions d’un classement d’une rivière :
- La libre montaison et dévalaison du poisson.
- La libre circulation des sédiments.
Donc, sur une rivière classée, ces 2 conditions seront imposées à tous les propriétaires de seuil ou de vannage installés dans le lit mineur d’un cours d’eau (fondés en titre ou pas).
Peu importe le coût, ce qui compte au niveau de l’administration c’est une obligation de résultat, plusieurs cas sont possible soit:
1e) Un site idéal à équiper : Faible chute, pas besoin d’étude de faisabilité, quelques rochers suffiront, travaux fait par le propriétaire pour un coût modique d’environ entre 5 000 et 20 000 euros.
2e) Un site très difficile à équiper : Hauteur de chute importante, nécessite un BE, travaux de génie civil très important, achat et pose d’un nouveau dégrilleur, vannage automatique bref, la totale !!! et là, le coût peut s’élever à 300 voire 400 000 euros !!!!
Concernant les subventions, l’agence de bassin (SN) vous aidera à la hauteur de :
- 95% => effacement total de l’ouvrage hydraulique.
- 80% => arasement d’un seuil.
- 60 % => création d’une passe à poissons.
ATTENTION !!! Peu importe si vous êtes dans le cas no1 ou 2 cité ci-dessus, vous aurez vos subventions uniquement si vous avez réussi cette obligation de résultat.
Bonne journée et tous mes vœux pour cette nouvelle année.
PV
Microcentrale HydroElectrique de Chappes
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com