Il ne fallait pas prendre ma remarque pour vous : plutôt le même constat que le vôtre (en gras).SG.Hydro a écrit : Je suis plutôt un partisan des la restauration des faibles chutes (cf ma signature... 1.35 m c'est pas bien haut) mais le constat est que sur le marché aucun équipement n'est disponible pour ce type de site.
En fait, ce n'est pas tant qu'il n'y a pas de solutions de marché, c'est qu'on ne sait pas trop quels sont leur sérieux, leur efficacité, leur prix, leur difficulté de mise en oeuvre. ("On" = moi, type standard qui s'intéresse à la question sans être un pro ni un praticien = sans doute 90% des propriétaires).
Après, il y a un problème de fond : je suis d'accord avec MHEC (ci-dessus) qu'une basse chute est moins rentable qu'une haute chute.
Mais entre "moins rentable" et "quasi impossible à équiper", il y a un pas. Je répète le constat de base : l'essentiel des chutes non équipées en France sont des petites puissances qui vont de 5 à 50 kW. C'est un fait, les biens à plus de 100 kW, cela ne court plus les rivières, ils sont pour beaucoup déjà équipés. (Et en effet, à partir d'une certaine puissance, on sait à peu près ce que l'on va coller comme turbine et on sait de toute façon qu'il y aura assez de revenus pour soigner son étude de faisabilité).
Le monde de la petite hydro aura-t-il des offres neuves claires et des prestations d'équipement A à Z pour les 30.000 chutes orphelines de leurs productions passées ? Ou est-ce physiquement car économiquement cuit pour ces chutes-là, une poignée sera sauvée par des passionnés et le reste détruit par l'Etat (ou engravé par la rivière) ?