Gilles21 a écrit :
Par contre, bien que je doive me contenter d'approximations, je suis bien obligé de constater que le rendement global de mon installation turbine + géné ne dépasse pas 60%.
(...)
Je crois que j'ai merdé dans les grandes largeurs pour la conception et l'implantation de l'aspirateur.
Peut-être mais dans une démarche d'auto-installation en autoconsommation (ce qui est ton cas), c'est assez normal que tu ne cherches pas à gratter le meilleur rendement. De toute façon, c'est très largement rentable et une surproduction ne servirait pas à grand chose.
Je me place dans la perspective d'un futur débat sur la pico-hydro et micro-hydro avec les pouvoirs publics (on l'aura de toute façon sur le 21 cette année, et il y a de bonnes chances qu'on l'aie aussi au niveau national, car le rapport CGEDD n'arrive pas tout seul et fait suite à pas mal de pression sur le ministère de l'Ecologie). Or les pouvoirs publics raisonnent de toute façon dans une logique "installation neuve avec BE", car leur éventuel soutien actif à la petite hydro-électricité est conditionnée par cette démarche d'ensemble (=soutien à toute une filière industrielle, ce qui justifie les aides publiques par un effet multiplicateur sur l'emploi, outre l'objectif énergétique lui-même).
Donc c'est dans cette hypothèse qu'il faut analyser la rentabilité (contestée par certains) de la petite hydro et il me semble normal de prendre le facteur 0,7 qui est celui de la profession. Si on installe une turbine et une génératrice neuves, attendre un rendement moyen de 70% à l'année semble logique. Le nombre d'heures (2/3 du temps) intègre quant à lui le fait qu'autour de l'étiage, et avec le relèvement du DMB à 10%, il n'y a souvent pas grand chose à turbiner sur les rivières des petites puissances. Ce que tu décris sur notre chère Armançon, qui est poussive à l'été... et parfois à l'automne!