Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum et suis également nouveau propiriétaire d'un petit moulin. Ce forum est une mine d'informations passionnates que j'ai dévorée ces dernier temps. cependant je n'ai pas trouvé toute les informations que je cherchais, ce pourquoi je me permets d'ouvrir un nouveau fil. La question de la réhabilitation de moulins y est traitée à tort et à travers mais tout les puissances théoriques évoqués sont bien supérieures à celles dont je dispose. Je voudrai comprendre la faisabilité de mon projet.
Voila pour ce qui est des information dont je dispose actuellement:
Il s'agit d'un ancien moulin agricole au bord d'un petit ruiseau de montagne (Puy de Dome). Le moulin était encore en activité jusqu'à la fin des années 80. Il exploitait uniquement la force hydraulique. À la mort du dernier meunier, ses descendants l'on transformés en grande partie en habitation. Se débarassant ainsi de la plus part des machines et des mécanismes. Le circuit d'eau n'a jamais cessé de fonctionner et est intact. Il alimente d'une part un trou d'eau avec une conduite forcé de 200 mm de diamètre où se trouvait une turbine horizontale qui faisait tourner une meule à huile et d'autre part une roue à augers qui propulsait une meule à farine. Il ne reste ni la turbine horizonale ni la roue. Seule la meule à huile est restée en place ainsi que l'arbre et les engrenages en bois. Pour les reste c'est un fatras de pignons, de lanternes et de sangles qui composent un puzzle géant à reconstituer. Un cable connecté au compteur éléctrique avait été installé par l'ancien propriétaire afin de produire de l'électricité grace à une turbine qu'il voulaitinstaller dans le trou d'eau. Le projet en est resté au stade de l'idée.
Le batiment est du XIXeme mais les installations hydrolique sont bien plus anciennes. Malgrés qu'il ne figure pas sur la carte de Cassini, un historien en a retrouvé la trace au XVIeme siècle. La première aparition sur les cadastres figure sur le cadastre napoléonien de 1837. Il n'y a pas de fondation en titre à proprement parlé comme c'est souvent le cas dans la région. Sur l'acte notarié de la vente figure qu'i s'agit d'un ancien moulin transformé
en partie en habitation, qu'il dispose d'une chute d'eau et qu'il à été recensé sur la dite carte napoléonienne. Le notaire en a donc conclu qu'il était fondé en titre. (doute de la complête légalité de l'opération)
L'entrée d'eau du bief est situé dans un coude du ruisseau, il n'y a pas de barrage ni de seuils. Seules quelques pierres disposées dans le ruissseau permettent de favoriser l'arrivé d'eau. Il y a une retenue d'eau en amont de mon moulin qui appartient à un autre moulin. Les deux moulin sont en série. Ils appartenaient au même exploitant précedement.
Pour ce qui est de l'hydraumorphie, J'ai calculé en décembre dernier un débit de 90l/s et 3m50 de chute d'eau. Ce qui représente une puissance théorique de 3Kw. Les rélevé fiscaux du XIXeme que j'ai pu me procurer indiquaient 70 l/s pour 4m de chute. Ce qui vient validé la puissance de 3Kw même si les chiffres diffèrent. Le moulin en amont dispose de plus du double de puissance pour alimenter 2 meules. Mon voisin n'aillant pas l'intention d'exploiter l'energie hydraulique de sa retenue d'eau, cela me laisse à penser que je pourrait ou augmenter légèrement mon débit (la conduite forcé de 200mm de diamètre doit avoir une capacité limite que je n'ai pas réussi à calculer) ou au mieux être en mesure de réguler le débit pendant les périodes d'étiage. Je commencerai à faire des rélévés réguliers à partir de du mois de juillet afin d'établir une courbe de débit annuel.
Mon intention est de produire de l'électricité en auto-consommation, dans un premier temps pour chauffer l'eau sanitaire. Un transformateur viendra peut être par la suite pour étendre la consomation électrique produite à l'ensemble de la maison. Je pourrai au moins faire marcher une machine à laver si je n'allume pas le grille pain en même temps.
J'ai pour cela commencer à sonder un peu le terrain. D'une part la DDT (sans trop eveiller les soupçons) pour qui le site ne semblait pas à priori problèmatique, mais bon je m'attends à des surprises.
Ensuite pour trouver quelle type de turbine conviendrait à une basse chute à faible débit. La turbine T400 Léopard serait visiblement adapté aux caratèristique de mon moulin.
Puis un bureau d'étude qui m'a pratiquement rit au nez à entendre la faiblesse de la puissance théorique et a cherché à me décourager d'entreprendre des travaux pour une si petite puissance. Non rentable.
À la suite ce ce long exposé et pour ceux qui sont arrivés au bout de la lecture, voici mais interogations restés sans réponses jusqu'à présent.
D
'abord le cadre juridique.
Est-ce nécessaire de faire une étude de projets avant la réalisation de l'installation. J'entends par là que si je fait moi même l'étude de faisablité en m'appuyant sur les des gens compétents dans leur domaine pour établir la capacité du site, les besoins en terme de genie civiles ect, cela me dispense-t-il de faire une demande d'autorisation (longue et incertaine) pour une production en auto-consommation? Je m'attends à une réponse négative de la part de la communauté et j'imagine que je ne pourrais pas échapper à une étude d'impacte afin de garantir la continuité écologique. Vrai?
2 ou 3 grilles placés en amont de de la conduite forcée ne suffisent-elle pas à empécher les poissons de se faire broyer par l'élice?
Fiscales
Il y a-t-il des aides possible à glanner des aides à droite ou à gauche, si je devais déclarer au grand jour mon projet de turbinage, autre que les crédits à taux zero? Quite à perdre d'un coté, autant chercher à gagner de l'autre. Curieusement les institutions locales, régionnales et nationnales ne semble pas très enclin à supporter ce type de projet. Il préfèrent balancer de la subvention à tout va pour du photovoltaïque dont je ne développerai pas ici tout les desavantages et les faiblesses et de l'autre coté à mettre en avant le patrinoine industriel hydraulique passé.
Ensuite sur la partie (légèrement) technique.
Serai-je passer à coté d'une solution évidente en ce qui concerne la turbine de basse chute ou quelqu'un aurai-t-il une meilleure idée?
D'autre part, quid du surplus d'électricité (même si dans mon cas on ne parle pas de chiffre très élévés)?
Je pensais chauffer un réseau d'eau secondaire pour chauffer une serrre. ça paraît crédible?
L'enuie, c'est que je ne vois pa trop ce que je vais pouvoir chauffer l'été.
Je reviendrai certainement avec d'autre question beaucoup plus précise au fil des développements, mais chaque chose en son temps.
Si quelqu'un à des suggestions d'une manière général, je suis prenneur. Même si j'apprend, je me sens plus capable d'écrire un poème sur le cadre bucolique du moulin que de calculer une puissance de charge. Beaucoup de chose ne m'ont surement pas encore sauté au yeux.
Au plaisir de vous lire!