Forum de la petite hydroélectricité

Mon mécanisme de pelle en sortie de chambre était en réalité scellé ouvert.
Le métal de maintient des planches à rompu, la pelle est tombée en position fermée.
Sa remise en état ne sera pas le travail le plus complexe, une fois les dents libérées du ciment...

Bonjour,

d'après vos photos (*), je ferais ceci :

- colmater, ou remettre en état, ou remplacer la vanne de garde coté amont et la fermer
- ouvrir la vanne coté aval et vider la chambre d'eau : boue, débris
- déposer la transmission au dessus de la turbine pour dégager l'arbre
- protéger le dessus de la turbine avec des planches
- dégager l'arbre de la turbine pris dans le béton du plafond de la chambre d'eau, sur environ 30 cm tout autour
- créer si besoin une trappe de visite pour accéder à la chambre d'eau depuis la pièce au dessus
- nettoyer la chambre d'eau et la turbine avec un laveur haute pression, laisser sécher
- installer un bon éclairage le temps des travaux
- dévisser ou couper à la disqueuse les éventuelles fixations de la turbine au sol (tiges filetées scellées et écrous)
- poser un bastaing au sol du local au dessus de la turbine, et y accrocher 2 palans
- mettre en tension les palans, décoller la turbine complète, et la soulever
- sortir la turbine complète par la vanne coté aval pour démontage, examen, et réparation en atelier


Repérez le niveau des crues dans le local au dessus, et prévoyez de placer les futurs éléments (multiplicateur, générateur, armoires) au dessus !

(*) Il est possible qu'une fois sur place, une autre méthode apparaisse plus pertinente !

Bon W.E.

dB-)

bonjour à tous,

Malheureusement je ne pourrai entreprendre(faute de moyens de levage) la dépose de la transmission et la dépose de l'arbre équipé de la roue.
Je lance un appel d'offre !
Je viens de libérer la chambre de sa pelle aval, l'eau qui reviendra pourra s'échapper ou couler un peu au travers de la roue même si elle est fixe pour le moment.
Je vais passer un coup de karcher dedans, c'est tout ce que je peux faire pour le moment.

A bientôt pour la suite !

Bonjour à tous,

Voici quelques photos après nettoyage.
La seule opération que je peux préparer désormais est la route de sortie, vers l'aval afin de faire rouler les éléments le jour J.
Je vais rassembler ce qu'il conviendra en IPN et autres roulettes submersibles... peu importe la réalisation du moment que ça sort facilement !

Après vérification, l'ouverture de pelle en amont est à grosso modo 1m de haut. Lors de la visite en janvier l'eau s'écoulait par au dessus et réalisait une belle cascade de presque 2m !
Bref un spécialiste est le bienvenu pour m'aider à optimiser tout ça.

Dans la liste des courses, je rajoute aussi :
Des pelles neuves (pas forcément en bois ???) et motorisées si possible )

Au plaisir de faire visiter les lieux,

Bonjour,

merci pour les photos !

D'après celles-ci, les pièces en fonte semblent en bon état (roue, plafond, anneau de vannage, œillard-socle, et aussi l'arbre), et les pièces en acier sont probablement HS et peuvent être sacrifiées au démontage (colonnes d'espacement, visserie, aspirateur droit et court, ..)

Je pense toujours que la méthode de démontage proposée plus haut est appropriée, une autre solution si besoin (mais c'est dommage) serait de couper l'arbre dans une partie propre, il peut toujours être manchonné par la suite.

Bref un spécialiste est le bienvenu pour m'aider à optimiser tout ça.

En ce qui nous concerne, ce ne serait pas avant mai-juin 2023 ... Mais nul besoin d'un spécialiste pour ce démontage, un bon maçon vous fera ça : ils ont l'habitude, la technique et le matériel pour découper une dalle, installer des systèmes de levage, déplacer des charges lourdes, etc...

Une fois la turbine sortie, elle devrait pouvoir être démontée sans problème, et les différents éléments sablés légèrement, sur place ou en atelier : opération pas très coûteuse, et qui permet d'y voir clair !

Bon W.E.

dB-)

Rebonjour à tous,

Je vais faire mon possible pour faire le maximum de déposes au fil du temps, et libérer du ciment ce qui doit l'être.
Je me demandais si des évolutions technologiques avec des roulements (immergés ou non, en céramique ou pas..) étaient dores et déjà envisageables.
De ce que j'ai vu, les parties mobiles sont de simples bagues lubrifiées qui mériteraient des roulements.
Je pose cette question dans le cas où je couperais mon arbre, je le ferai à l'endroit ou un boitier de roulement pourrait être rajouté, idéalement.
J'ai l'impression que le bas de la roue ne repose sur rien, qu'elle est suspendue par les appuis de l'arbre, en haut grâce au palier

Merci à bientôt,

Bonjour,

Effectivement, la roue est quasiment tout le temps pendue. C'est la butée du haut qui reprend tout les efforts axiaux.

Le guidage du bas est seulement pour le centrage.

A ce jour, pas de miracle et toute les turbines que je connais (mais il m'en reste à découvrir) ont un centrage par palier lisse.

C'est une solution éprouvée...
Les variantes sont sur le graissage, le type d’étanchéité (ou son absence...)
Je viens de refaire mon palier régule à la graisse qui avait bien 50ans et 300 000heures de fonctionnement...
Il aurait fait beaucoup plus si l'automatisme avait détecté l’arrêt du graissage...

Bonne journée
Eric

Ah oui. Rustique mais efficace.
Je me demandais si un ensemble de roulements coniques doublés ne seraient pas bénéfiques pour limiter les frottements et donc avoir plus de tours/min.
Au stade où j'en suis je veux bien servir de prototype.
On pourrait imaginer un système de pré contrainte pour rattraper le jeu si celui ci révélait une usure des rouleaux coniques.
Le tout lubrifié par de l'huile et une petite pompe pour assurer la circulation.
En partie haute, en dehors de l'eau dans un carter je ne vois pas d'inconvénients (si ce n'est le coût).

En théorie nous obtiendrons une rotation plus facile avec un débit moindre, donc un fonctionnement plus efficient...
Vos avis et vos réflexions m'intéressent.

A bientôt,

Bonjour,

Si cela n'a jamais été retenu c'est que les essais n'on jamais été concluants.

Les roulements sont trop fragiles, la moindre pollution est c'est la casse assurée.

Avec un ensemble bien équilibré et une bonne lubrification, les frottements sont parfaitement négligeables.

Eric

Bonjour,

OUI peu réaliste de mettre des roulements sous eau ... !

Depuis 1987, sur ma TRB, j’ai expérimenté différentes solutions : régule, résine chargée en graphite, douelles en bois , …divers graissages.
Les douelles en bois dur dans le palier usiné légèrement conique solution facile à faire, mais cela demande un certain suivi. Avec l’âge moins d’aptitudes pour ce suivi


Ce qui tue le palier, c’est une période d’arrêt et l’oxydation de l’arbre ;
l'important pour ce type de palier lisse est d'avoir une bonne surface de contact inoxydable.

Après usinage sur site, j’ai placé sur mon arbre deux demis coquilles en inox.
AISI 440C ou Z100CD17 trempé à 58HRC avec 4 patins pour reprise de jeux en FEROFORM T814

PERRET a écrit : ↑11 févr. 2017, 10:31
Ce palier sera alimenté en permanence en eau propre pour sa lubrification et éviter l'introduction de limons ou autres.

Produit : FEROFORM T814 de TENMAT

Utilisé mondialement dans l'industrie hydroélectrique et navale (arbre d'hélice, gouvernail, etc..)

Avantages :
Plus facile et moins coûteux à remplacer qu'un roulement de grand diamètre sur un arbre oxydé.
Peut éventuellement fonctionner à sec, difficile à obtenir avec un palier immergé.
Durée de vie supérieure à celle des paliers bronze dans les mêmes conditions d'utilisation.
Pas de risque de pollution.

dès que j'ai du temps ...je fais un post sur l'usinage sur site ...cela m'a déja bien servis !