Re: le droit de pêche
Publié : 01 févr. 2018, 13:26
Gé, je sais que c'est le discours de certaines associations de moulins et de riverains.moulino51 a écrit : ↑01 févr. 2018, 12:31 par contre :Je trouve que le mot est mal choisis, ce ne sont pas les pêcheurs de base qui sont dans le dogme anti moulins, mais bien leurs instances, ils sont souvent victimes comme nous du dogme ambiant, qui leur impose par exemple de regrouper leurs associations sinon elles doivent disparaitre.Les pêcheurs ont décidé qu'ils pouvaient casser à leur guise moulins, étangs, barrages,
Mais :
- le milieu pêcheur est associatif, s'ils ne veulent pas élire des fédés nationale et départementales prenant des positions intégristes ou embaucher des techniciens qui répètent le charabiade l'AFB-Onema, il ne tient qu'à eux. Ils ne le font pas. Dont acte, ils en subiront les conséquences. S'ils prennent conscience que leur pratique de pêche est rendue difficile à cause des excès de leurs fédés, eh bien ils voteront différemment à la prochaine AG et ils renverront les intégristes chez eux. (L'intégrisme, c'est pareil partout, dans la religion comme dans le reste, si tu laisses prospérer les nuisibles ils rendent la vie invivable à tout le monde.)
- indépendamment de ces questions, les rivières sont de plus en plus contrôlées par le droit de l'environnement, et le droit de la pêche en fait partie. Il est anormal que certains usagers (hydro-électriciens, moulins) soient assommés de demandes pointilleuses et coûteuses depuis 15 ans quand d'autres (pêcheurs) jouissent trop souvent d'un laxisme complet. Il faut mettre un terme à cela, déjà en faire prendre conscience sur des cas concrets.
- faire un bail n'est pas faire une déclaration de guerre. Si le bail mentionne les bonnes pratiques et s'il précise que le propriétaire peut résilier à tout moment en cas d'engagement de l'AAPPMA à détruire sans motif sérieux le patrimoine culturel de la rivière, eh bien les choses seront claires : si l'asso locale est contre la destruction de moulins et étangs, elle signera le bail ; sinon elle refusera et elle ira pêcher ailleurs. Nous avons donc tout intérêt à proposer cela aux riverains.
- à titre personnel, je suis d'un côté assez tolérant, je comprends que la rivière ait divers usages, y compris ceux qui ne sont pas les miens ; et d'un autre côté, persuadé que la pêche n'est pas le top pour les milieux naturels, que diverses mesures halieutiques ont des effets nuisibles sur le vivant hors poissons. De plus, j'ai été pêcheur quand j'étais plus jeune, et j'aimais bien cela (tranquillité dans la nature, plaisir de la capture, etc.), mais par évolution de ma réflexion personnelle, je suis plutôt opposé aujourd'hui aux prédations inutiles et volontaires, qui stressent ou tuent des animaux pour rien d'autre qu'un plaisir assez rudimentaire.