Roues horizontales

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Je n'ai pas jusqu'ici abordé l'étude de ces roues qui pourtant ne manquent pas d'intérêt

Elles sont particulières à certaines régions , notamment le sud Ouest
Leur construction est moins simple que celle des roues verticales car elle ont des aubes en forme de cuiller gauche dont la construction est assez difficile

La roue horizontale est à axe vertical directement branché sur la meule tournante. A la base de l'axe, un pivot en métal très dur, repose sur un pas en acier ou en bronze appelé crapaudine. La crapaudine est elle-même fixée sur une poutre horizontale de chêne ou de hêtre appelé banc qui prend appui sur de grosses pierres enfoncées dans le sol. Le banc est fixe d'un côté et peut se mouvoir verticalement grâce à une tige qui va de son extrémité libre à un levier ou trempure qui sert à modifier l'écartement des meules. L'arbre traverse la meule gisante dans un boîtard garni de réservoirs de graisse puis se prolonge par une barre métallique aplatie et de section rectangulaire. Celle-ci se loge dans l'annille, pièce métallique en forme de X qui est placée dans des entailles pratiquées dans la face du dessous de la meule tournante. Quand le moulin fonctionne, l'annille permet de transmettre le mouvement de rotation de l'axe à la meule volante.


L'image ci dessous , extraite d'un site visité, montre comment cette roue se présente et comment elle permet de mouvoir directement, sans renvois ni engrenages, une meule de moulin à grain

Mécanisme du moulin à eau horizontal :

schéma mécanisme
1 chèvre, potence à lever
2 trémie
3 graduateur
4 auget alimentaire
5 frayon ou babillard
6 archure ou cercle, coffrage
7 poignée de vanne
8 meule tournante
9 annille
10 boîtard ou boîtillon
11 meule dormante ou gisante
12 fusée, barre de transmission
13 anche, trémie d'échappement
14 huche, maie
15 arbre vertical en bois recevant l'impulsion du rouet
16 roue motrice horizontale
17 buse, trompe ou conduit d'amenée
18 vanne
19 pointe
20 crapaudine ou fût de section carrée, X de fer
21 banc, sommier, embrasement
22 trempure, levier
23 bol, partie voûtée où tombe l'eau du conduit d'amenée

 En fait elles se comportent comme de véritables turbines, les aubes ayant un bord d'entrée et un bord de sortie
Si les cuillers ont été bien faites , leur rendement dépasse celui des roues verticales
Mais le tracé fut empirique

Et dans le développement de cette page on essayera de le démystifier

Les images ci dessous montre des petites roue de ce type avec leur arrivée d'eau



Il est curieux que cette roue qui approchait  déjà les turbines de par sa conception  n'ait pas été plus développée

un jet frappe un bord de cette cuiller sous un certain angle et sans choc
oui....sans choc , on ne le savait pas bien
la cuiller étant supposée déja en mouvement , il y aura sur la cuiller une certaine vitesse relative qui va se conserver jusqu'à la sortie
Si on a la chance que la composition des vitesses en sortie donne une vitesse absolue faible ou même mieux , nulle , c'est gagné

mais on ignorait tout  cela

Donc ça peut être bon avec un peu d'intuition et de chance et d'habileté......

et la contruction n'est pas facile ,de plus faut refaire les surfaces usées tous les 15 ans

je ne parle pas bien sur de la Pelton ou tout les triangles sont résolus à près de 100%
et ou il n'y a pas de choc contrairement à une opinion largement répandue


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