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Je suis nouveau sur ce site, de formation électrotechnique je suis votre forum depuis un certain temps et je retrouve un
peu de mes cours d'il y a déjà quelques décennies.
J' ai une demande particulière, peut-être ce site n' est peut-être pas le plus approprié, mais je me lance. A l' occasion d' une visite
de moulin, j' ai pu photographier des matériels d' entraînement des meules. J' aimerais savoir si possible la puissance développée par
cette turbine rudimentaire dont je ne possède malheureusement pas les dimensions ni le débit d'eau d' attaque ?
P1010421.JPG
En second lieu, je vous présente un matériel que je ne connais pas mais qui semble être un axe de turbine.
Si quelqu'un connaît et peut me renseigner à ce sujet, je suis preneur de toute information.
Bizarre.jpg
Merci de votre aide.
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Pour la première vue, cette turbine ressemble aux rouets (ou roudets) que l'on rencontre dans le sud mais qui possèdent des augets en bois, cette fabrication semble être artisanale.
La seconde image monte un renvoi d'angle et qui est probablement placé dans la commande d'ouverture de la turbine, du vannage ou autre.
Et bienvenu parmi nous
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
Merci pour cette réponse, en effet cette installation est bien située dans la partie Sud de France d'où les rouets.
J'avoue ma surprise en comparant la taille des meules et de ces rouets.
Pour entraîner une pierre de pratiquement 1,60m de diamètre il faut tout de même développer un certain couple.
Installation à 0,75 m3/s et 3,40m de hauteur de chute soit 23Kw bruts sur le droit d'eau peut-être pas véritablement exploitable
sur le seul plan économique, mais du potentiel tout de même.
MRG1964 a écrit :Merci pour cette réponse, en effet cette installation est bien située dans la partie Sud de France d'où les rouets. J'avoue ma surprise en comparant la taille des meules et de ces rouets.
Pour entraîner une pierre de pratiquement 1,60m de diamètre il faut tout de même développer un certain couple.
Installation à 0,75 m3/s et 3,40m de hauteur de chute soit 23Kw bruts sur le droit d'eau peut-être pas véritablement exploitable
Oui c'est rouets doivent tourner assez vite, pour ma part je les compare a une turbine Pelton.
Et pour exemple la vitesse d'un jet d'eau sous une charge de 2 m est d’environ 6 m/s ce qui fait une belle vitesse de rotation au rouet.
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
dans mon moulin j'ai deux rouets métalliques, il y a une partie fixe qui dirige l'eau et une roue dessous qui tourne.
Le principe est identique à une turbine Fontaine sans réglage, finalement.
Diamètre 90cm, la couronne dans laquelle passe l'eau fait 20-25cm de large.
Sous 2m de chute.
Ci-joint une photo moyennement claire
Je n'ai pas trouvé de réponse à cette question sur le forum : un rouet, quelle puissance ?
Merci pour vos réponses ou retours d'expérience !
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Si je comprends bien, c'est comme la photo en bas (rouet vert) de ce lien, sauf que vous avez en plus un distributeur au-dessus du rouet ?
Cela me paraît difficile de dire le rendement (quelque part entre 40 et 60 % ), il faudrait mesurer la puissance à l'arbre quand cela tourne et comparer avec la puissance théorique chute*débit.
Sans connaitre particulièrement la technique des rouets, ceux-ci étaient destinés à actionner directement une meule.
Particulièrement répandus dans le Sud Ouest de la France où ils avaient un quasi monopole des rivières moyennes, ils étaient parfois appelés roue pendante ou rouet à cuve.
Typiquement, il avaient une puissance de 3 à 4 CV, force nécessaire et suffisante pour actionner une meule.
Le diamètre du rouet dépendait essentiellement de la hauteur de chute disponible.
Mais difficilement utilisables sous une chute trop importante. - vitesse de rotation, diamètre des meules, robustesse de la roue, etc..
Si le débit était suffisant, ils étaient installés en nombre plus ou moins important suivant la "richesse" du meunier.
Au XVIII°siècle, les moulins du Bazacle (Sur la Garonne à Toulouse) comptait 25 meules mises de front.
), il faudrait mesurer la puissance à l'arbre quand cela tourne et comparer avec la puissance théorique chute*débit.
