Bonsoir,
une sécurité emballement avec fermeture du distributeur sans réseau (contrepoids, ressort, boule d'azote) ça semble bien mais c'est insuffisant, je conseille toujours d'installer systématiquement deux sécurités indépendantes.
En effet, quand la génératrice est découplée il suffit de très peu de puissance pour qu'elle reste en survitesse, par exemple avec un distributeur ouvert de quelques millimètres suite à la présence de feuilles ou d'un morceau de bois.
Bonne soirée
dB-)
Vannes, clapets, crémaillères, crics
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonsoir
Il faudrait alors motoriser la vanne guillotine, pare exemple avec un petit vérin hydraulique double effet et un accu sur la grande chambre, lors de la mise en route le vérin rentre et tire sur la pelle, la vanne s'ouvre et l'accumulateur est comprimé par l'huile refoulé de la grande chambre.
en cas de panne ou arrêt, retour a la bâche de la petit chambre et l'accumulateur reprend la main et ferme la vanne.
Un calibre positionner sur l'entrée de la petit chambre permet facilement de limité la vitesse des manœuvres pour évité les coup de bélier.
il faut pouvoir purger la partie grande chambre du vérin.
Sinon rappel avec un rappel contre poids, surement moins simple à mètre en œuvre mais plus fiable dans le temps.
je ne pense pas avoir la longueur disponible pour implanter une vanne papillon, le manchon de démontage et éventuelle une nourrisse pour une turbine supplémentaire, cette dernière ce retrouverais dans le mure. Dommage
Il faudrait alors motoriser la vanne guillotine, pare exemple avec un petit vérin hydraulique double effet et un accu sur la grande chambre, lors de la mise en route le vérin rentre et tire sur la pelle, la vanne s'ouvre et l'accumulateur est comprimé par l'huile refoulé de la grande chambre.
en cas de panne ou arrêt, retour a la bâche de la petit chambre et l'accumulateur reprend la main et ferme la vanne.
Un calibre positionner sur l'entrée de la petit chambre permet facilement de limité la vitesse des manœuvres pour évité les coup de bélier.
il faut pouvoir purger la partie grande chambre du vérin.
Sinon rappel avec un rappel contre poids, surement moins simple à mètre en œuvre mais plus fiable dans le temps.
je ne pense pas avoir la longueur disponible pour implanter une vanne papillon, le manchon de démontage et éventuelle une nourrisse pour une turbine supplémentaire, cette dernière ce retrouverais dans le mure. Dommage
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonjour à tous,
Je vous ai trouvé en cherchant des informations sur les "pelles de moulin".
C'est un terme qu'on utilise ici en Berry mais je ne sais pas si c'est le nom officiel, ni quel autre nom on pourrait lui donner.
Il s'agit du genre de trappe qui monte et descends pour réguler l'eau dans un moulin.
[/img]
Je suis artisan menuisier et je dois refabriquer à l'identique la pelle en photo.
Je n'ai pas trouvé d'autre endroit sur le forum où poser mes questions.
A priori, il n'y a pas de problème particulier pour la fabrication, ce qui m'interroge le plus, c'est le mode de fixation, actuellement le moulin est en haut et je ne sais pas comment les montants sont fixés ? Sont ils scellés dans le sol ?, boulonnés au mur ? les deux ?
Si vous avez d'autres ressources, ou des précisions sur le vocabulaire, je suis également preneur.
Merci à tous et très belle journée.
Sébastien

Je vous ai trouvé en cherchant des informations sur les "pelles de moulin".
C'est un terme qu'on utilise ici en Berry mais je ne sais pas si c'est le nom officiel, ni quel autre nom on pourrait lui donner.
Il s'agit du genre de trappe qui monte et descends pour réguler l'eau dans un moulin.

Je suis artisan menuisier et je dois refabriquer à l'identique la pelle en photo.
Je n'ai pas trouvé d'autre endroit sur le forum où poser mes questions.
A priori, il n'y a pas de problème particulier pour la fabrication, ce qui m'interroge le plus, c'est le mode de fixation, actuellement le moulin est en haut et je ne sais pas comment les montants sont fixés ? Sont ils scellés dans le sol ?, boulonnés au mur ? les deux ?
Si vous avez d'autres ressources, ou des précisions sur le vocabulaire, je suis également preneur.
Merci à tous et très belle journée.
Sébastien

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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonjour Sébastien, bienvenue
Ca s'appelle une vanne tout simplement. On voit le terme de pelle aussi, vanne guillotine (par sinistre analogie), et pour la distinguer d'autres type de vannes.
L'ouverture dont la vanne regle la dimension ( et donc le débit de l'eau) s'appelle le pertuis.
Quelques éléments éventuellement utiles : dans mon moulin j'ai remplacé les vannes en bois par des vannes métalliques, qui sont moches mais avec une meilleure longévité. Quand on les faisait faire par le menuisier :
-Il les fabriquait en chêne vert, pour éviter le gonflement dans l'eau du bois sec qui aurait déformé ou détruit la vanne.
-La qualité du bois jouait énormément sur la longévité.
-L'épaisseur (de la vanne) était d'environ 5 cm de mémoire
-La structure ressemblait parfaitement à votre schéma
-Souvent les vannes fuyaient entre les planches à la mise en service, pour certaines on devait faire une sorte de calfatage, mais la plupart s'étanchéifiaient naturellement (débris ou gonflement?) Rien n'empèche de prévoir par exemple une sorte de joint en étoupe ou autre en fond de rainure ? à voir..
-Les miennes coulissaient sur des piliers en fer, et s'usaient pas mal avec les frottements. A la fin on avait fabriqué des cadres périphériques avec des fers en U et on avait gagné en longévité.
-sur la photo la crémaillère est en bois : c'est la première fois que je vois ça , personnellement. Ca doit être du bois d'une sérieuse qualité ! ou une illusion d'optique ! Souvent seule la vanne est en bois.
Beau chantier et beau métier !
Bonne journée
F.
Ca s'appelle une vanne tout simplement. On voit le terme de pelle aussi, vanne guillotine (par sinistre analogie), et pour la distinguer d'autres type de vannes.
L'ouverture dont la vanne regle la dimension ( et donc le débit de l'eau) s'appelle le pertuis.
Quelques éléments éventuellement utiles : dans mon moulin j'ai remplacé les vannes en bois par des vannes métalliques, qui sont moches mais avec une meilleure longévité. Quand on les faisait faire par le menuisier :
-Il les fabriquait en chêne vert, pour éviter le gonflement dans l'eau du bois sec qui aurait déformé ou détruit la vanne.
-La qualité du bois jouait énormément sur la longévité.
-L'épaisseur (de la vanne) était d'environ 5 cm de mémoire
-La structure ressemblait parfaitement à votre schéma
-Souvent les vannes fuyaient entre les planches à la mise en service, pour certaines on devait faire une sorte de calfatage, mais la plupart s'étanchéifiaient naturellement (débris ou gonflement?) Rien n'empèche de prévoir par exemple une sorte de joint en étoupe ou autre en fond de rainure ? à voir..
-Les miennes coulissaient sur des piliers en fer, et s'usaient pas mal avec les frottements. A la fin on avait fabriqué des cadres périphériques avec des fers en U et on avait gagné en longévité.
-sur la photo la crémaillère est en bois : c'est la première fois que je vois ça , personnellement. Ca doit être du bois d'une sérieuse qualité ! ou une illusion d'optique ! Souvent seule la vanne est en bois.
Beau chantier et beau métier !
Bonne journée
F.
Moulin équipé 30 kW hydro ( Francis C. Dumont en chambre d'eau)+ 21 kWc solaire dans l'Ain.
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonjour,
@From, pour la crémaillère, c'est un support en bois avec des tronçons de crémaillère en fonte fixés dessus.
La fixation des cotés à la maçonnerie est souvent vissé, soit directement à travers le bois, soit avec des plaques métalliques intermédiaires.
Le cadre de vanne est souvent fermé en bas par une autre pièce de bois (d’où le nom de cadre...), renforcée par une plaque métallique.
Ou une pièce métallique directement.
C'est rarement la maçonnerie qui fait seuil en bas des vannes bois.
Eric
@From, pour la crémaillère, c'est un support en bois avec des tronçons de crémaillère en fonte fixés dessus.
La fixation des cotés à la maçonnerie est souvent vissé, soit directement à travers le bois, soit avec des plaques métalliques intermédiaires.
Le cadre de vanne est souvent fermé en bas par une autre pièce de bois (d’où le nom de cadre...), renforcée par une plaque métallique.
Ou une pièce métallique directement.
C'est rarement la maçonnerie qui fait seuil en bas des vannes bois.
Eric
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonjour,
je préfère aussi les vannes en tôle, simples et durables (mais je ne suis pas menuisier
et le bois est nettement plus beau !)
Une vanne de décharge étant quasiment toujours fermée et protégée par l'eau, elle peut se concevoir en bois, alors qu'une vanne ouvrière est quasiment toujours ouverte, elle est soumise aux intempéries et au soleil et mieux vaut la réaliser en tôle (avis personnel)
Les planches d'une pelle en bois doivent être "rainurées-bouvetées" sur toute la longueur pour maintenir une étanchéité malgré les retraits lors du séchage, il faut aussi laisser plusieurs millimètres de jeu dans les glissières.
Pour la fixation, comme l'eau pousse la pelle et le châssis contre la maçonnerie, une rainure ou un décrochement dans la pierre assurent la plupart du temps la résistance, et le châssis est juste fixé latéralement par des vis-chevilles, tirefonds, etc.., comme ci-dessous.
Une bonne fixation du châssis est toutefois importante, j'ai vu sur un site un châssis mal fixé qui remontait quand on fermait la vanne ...
Enfin quand on entrouvre une vanne de décharge, l'eau s'échappe à sa base très rapidement et charrie du sable, des cailloux, et autres abrasifs, le radier est donc souvent réalisé en bois ou métal et non simplement en béton.
PS : les 4 vannes en bois que j'avais faites dans l'urgence sur mon site (présentées en partie ici) il y a bientôt 15 ans arrivent tout doucement en fin de vie, leur remplacement par de la tôle est imminent !
Bonne journée
dB-)
je préfère aussi les vannes en tôle, simples et durables (mais je ne suis pas menuisier

Une vanne de décharge étant quasiment toujours fermée et protégée par l'eau, elle peut se concevoir en bois, alors qu'une vanne ouvrière est quasiment toujours ouverte, elle est soumise aux intempéries et au soleil et mieux vaut la réaliser en tôle (avis personnel)
Les planches d'une pelle en bois doivent être "rainurées-bouvetées" sur toute la longueur pour maintenir une étanchéité malgré les retraits lors du séchage, il faut aussi laisser plusieurs millimètres de jeu dans les glissières.
Pour la fixation, comme l'eau pousse la pelle et le châssis contre la maçonnerie, une rainure ou un décrochement dans la pierre assurent la plupart du temps la résistance, et le châssis est juste fixé latéralement par des vis-chevilles, tirefonds, etc.., comme ci-dessous.
Une bonne fixation du châssis est toutefois importante, j'ai vu sur un site un châssis mal fixé qui remontait quand on fermait la vanne ...
Enfin quand on entrouvre une vanne de décharge, l'eau s'échappe à sa base très rapidement et charrie du sable, des cailloux, et autres abrasifs, le radier est donc souvent réalisé en bois ou métal et non simplement en béton.
PS : les 4 vannes en bois que j'avais faites dans l'urgence sur mon site (présentées en partie ici) il y a bientôt 15 ans arrivent tout doucement en fin de vie, leur remplacement par de la tôle est imminent !
Bonne journée
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: Vannes, clapets, crémaillères, crics
Bonjour à tous,
Vraiment un grand merci pour vos réponses, j'ai tous les éléments pour finaliser les plans et établir le devis en espérant que celui ci soit validé par les clients, car effectivement c'est un chouette projet, ça sort de l'ordinaire. et ce n'est pas à vous que je vais apprendre que le cadre de travail dans un bâtiment ancien comme ça est vraiment très agréable.
Effectivement, la crémaillère est en fonte, fixée sur un gros tasseau en bois.
Pour les sections, c'est à peu près ce que j'ai noté.
Le bois vert est plus adapté car il y aura moins de retrait mais également moins de gonflement à la mise en eau. Je demanderai un débit charpente à mon scieur, y compris pour les planches de la vanne. Par contre, maintenant il faut bien préciser quand on ne veut pas d'aubier car il est plus difficile qu'avant d'avoir une qualité irréprochable.
Merci également pour le seuil à prévoir en bois également, ou avec une pièce métallique à réutiliser si possible et si elle est en bon état.
Et puis enfin merci pour les détails de la fixation sur les côtés, c'était ma question principale, même si j'ai glané des infos complémentaires indispensables.
Bonne fin de week end à tous.
Sébastien
Vraiment un grand merci pour vos réponses, j'ai tous les éléments pour finaliser les plans et établir le devis en espérant que celui ci soit validé par les clients, car effectivement c'est un chouette projet, ça sort de l'ordinaire. et ce n'est pas à vous que je vais apprendre que le cadre de travail dans un bâtiment ancien comme ça est vraiment très agréable.
Effectivement, la crémaillère est en fonte, fixée sur un gros tasseau en bois.
Pour les sections, c'est à peu près ce que j'ai noté.
Le bois vert est plus adapté car il y aura moins de retrait mais également moins de gonflement à la mise en eau. Je demanderai un débit charpente à mon scieur, y compris pour les planches de la vanne. Par contre, maintenant il faut bien préciser quand on ne veut pas d'aubier car il est plus difficile qu'avant d'avoir une qualité irréprochable.
Merci également pour le seuil à prévoir en bois également, ou avec une pièce métallique à réutiliser si possible et si elle est en bon état.
Et puis enfin merci pour les détails de la fixation sur les côtés, c'était ma question principale, même si j'ai glané des infos complémentaires indispensables.
Bonne fin de week end à tous.
Sébastien