L'arrêté dâte de 2008 donc très récent, il ne laisse pas trop de liberté, beaucoup de chose y sont précisés: le débit max turbinable , la puissance électrique max, type de canal amené avec ses mensurations, dispositif de dévalaison intégré au plan de grilles avec débit associé, ...CF21 a écrit : Un règlement d'eau (autorisation administrative par arrêté préfectoral) est attaché à un bien, et non à une personne. C'est la raison pour laquelle les règlements d'eau du XIXe siècle sont encore valables aujourd'hui. Donc le préfet n'a pas le pouvoir de tirer prétexte d'une vente pour modifie ce règlement.
Par contre il est écrit : "Lorsque le bénéfice de l'autorisation est transmis à une autre personne que celle qui était mentionnée au dossier de la demande d'autorisation, le nouveau bénéficiaire doit en faire la notification au préfet,qui, dans les 2 mois, devra donner acte ou signifié son refus motivé. La notification devra comporter une note précisant les capacités techniques et financières du repreneur"
Donc pour moi il est possible au prefet de doucher mes "espoirs"...
A vérifier, par contre la section du canal n'est pas précisé, le proprio actuel m'a dit qu'il était possible de ce fait d'élargir le canal en rognant sur les rivesCF21 a écrit : Il importe que le génie civil du bien soit conforme à la consistance légale du règlement, c'est-à-dire que le propriétaire actuel (ou d'autres avant lui) n'aient pas fait de travaux qui modifient la hauteur de chute ou la section du canal d'amenée. Si tel était le cas, la préfecture pourrait exiger lors d'un contrôle de revenir dans la consistance légale d'origine, à vos dépens (même si vous n'êtes pas l'auteur des travaux en question).
Pas de précision de ce côté là, si ce n'est en cas de non exploitation pdt 2 ans, l'administration peut retirer l'autorisationCF21 a écrit : Lire attentivement le règlement d'eau pour vérifier s'il est "perpétuel" (sans mention de durée d'autorisation et antérieur à 1919) ou s'il y a une contrainte de renouvellement (une date limite d'exploitation après laquelle un renouvellement de l'autorisation administrative est requis). Le second cas est moins favorable car cela vous place dans la dépendance de l'administration, qui peut exiger pour le renouvellement de l'autorisation des investissements disproportionnés. Alors qu'un règlementé avant 1919 et de moins de 150 kW n'est pas soumis à ce renouvellement.
d'autre loups à lever?
La rivière est classée en liste 1, un dispositif de dévalaison est déjà présent, je ne sais pas si on peut m'obliger à un dispositif de montaison?CF21 a écrit : Au-delà du règlement d'eau actuel, vous devez vérifier dans quelle catégorie est classée la rivière au titre de la continuité écologique art. 214-17 C Env (L1, L2, L1-L2, L2 à terme, ou aucun classement) et si ce classement induit pour vous des obligations dans les années à venir (passe à poissons, modification des vannes pour le transit sédimentaire).
Là c'est un point qui ne me plait guère, le TCC n'appartient pas en totalité au moulin, les 1ers 30m appartiennent au domaine public ...CF21 a écrit : Sinon, toujours jeter un oeil très attentif au cadastre et à la propriété des parcelles, le mieux est d'être propriétaire de l'ensemble des rives où il existe des ouvrages hydrauliques (seuil ou barrage, canal d'amenée, canal de fuite).
CF21 a écrit : Vérifier aussi l'absence de servitudes (concession à un syndicat de rivière, une association de pêche, un club de kayakistes...) qui seraient de nature à entraver le libre usage pour une production hydro-elec.
La liste est complète c'est haut lieu de la pêche , du kayak! Mais ils n'ont pas de servitude, si ce n'est que l'acces pour les pêcheurs a été falicité (pour acheter la paix sociale )
CF21 a écrit : Se renseigner s'il n'y pas de projet de pompage important en amont (agricole, eau potable) de nature à réduire le débit.
Je n'ai rien en tête, mais il faudrait que je me renseigne
C'est les parts d'une SCI a objet étendue qui sont en vente, la SCI possède les biens, nous avions en projet de scinder ça en 2 entreprises, une SCI pour les locaux et une SARL pour l activité productionTicapix a écrit : Si vous achetez les biens, aucune raison de reprendre les crédits en cours, si vous achetez la société c'est classique, mais tout ce négocie surtout si les taux du crédit en cours sont plus haut que ceux pratiqués actuellement.
Si vous achetez les biens => vous ré-amortirez tout ce que vous venez d'acheter
Si vous achetez la société, => vous serez tenu de reprendre la compta en cours ( actif, passif .......) amortissement déjà passés en écritures............
Oui il y a bien une GTE cependant la machine elle meme est peu protégée, pas de protection contre les défauts élec mono, ou polyphasés, mini puissances, déséquilibre, les protections de températures sont réalisées par un automate et ça ne me plait pas (on a cramé une machine a cause de ça, la carte analogique était cramée)Ticapix a écrit : Juste une question pourquoi une SEPAM, normalement il y a déjà une GTE en place non ?
Pour moi, à ce prix là il n'y a aucun interet à investir dans une centrale hydrau, il y a trop de risques éventuels liés aux casses mécaniques et électriques, génie civil, crues, ... donc peu de rentabilitéPascal70 a écrit : Le prix de cession de 7 à 8 fois le CA me semble peu élevé. Sur la franche-comté et Vosges, les dernières transactions dont j'ai eu vent dépasseraient les 10 à12 années de production, voire plus. Une installation s'est récemment vendue 12 fois le CA potentiel en HO7, alors qu'elle était encore en bout de contrat 97, les travaux à hauteur de 800€/kW en plus ! Il suffit de voir le nombre de demandes de sites pour finalement relativement peu d'offres. On assiste ici à une forte demande de la part de nos voisins suisses et allemands et les prix s'envolent. Les nouvelles technologies permettant d'exploiter de très basses chutes (je pense aux vis et aux VLH) offrent des perspectives intéressantes pour des ouvrages peu convoités. Il y a fort à parier que les temps de retour sur investissement risquent de s'allonger car de nombreux coûts restent identiques quels que soit la chute.
Bonne soirée
A moins que vos voisins suisses soient des entreprises qui voient ça d'un interêt lié à la taxe carbone...