Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

Il vous faut déjà connaître la vitesse à vide de la turbine avec le niveau d'eau amont à la hauteur légale et normale de fonctionnement.

Cela permettra de savoir dans quelle gamme de vitesse il faut choisir la génératrice.

Eric

Je l'ai dis dans mon précédent message..... 360 tours minute à vide

Bonjour,

Je n'avais pas compris que c'était l'arbre de la turbine.

Aviez vous bien le niveau d'eau de fonctionnement normal lors de cette mesure.

Cela ferai une vitesse en charge de l'ordre de 180tr/min cela me semble peu pour les données que l'on à pour ce site.

Eric

Bonjour, j'ai réussi à discuter avec une responsable de la ddt préfecture Aveyron qui m'a dis qu'il y a 2,82m de dénivelé entre le départ du bief sous la chaussée et la turbine. La chambre fait 1,30x 2,30 m et le moulin est inscrit pour 21 kw de production.... Super bonne nouvelle !!!

Bonjour à tous, après calculs ma turbine développe 25 chevaux et un agent EDF m'a dit que cela fait environ 20 kws
Est ce exact ?

bonjour

pour convertir des cheveux en Kw il faut multiplier les cv par 0.736

25 x 0.736 = 18.4

Ok merci, donc je vais acheter un alternateur de 16 kw et 20 kva. Mon tableau electrique accepte 18 kw, est ce que 20kva c'est trop pour ce tableau svp
Merci d'avance

Bonjour à tous,

ça y est c'est parti le compromis est signé ! j'ai mis quelques conditions suspensives liées aux vérifications administratives et aux mesures techniques, mais bon y a pas de raison, tous les documents : Droit d'eau, règlement d'eau, Codoa(établi mais jamais activé) m'ont été délivré... Je reste néanmoins septique sur la hauteur de chute estimée à 2,12m sur le droit d'eau - je pense qu'elle est plus haute : la simple mesure du seuil 1,8 + rehausse de 45 cm m'emmènent déjà au delà... bref, au pire des cas ce sera je pense une bonne nouvelle lorsqu'il s'agira de vérifier le réel.

Le canal d'amené mesure 150m et celui de fuite 300m.

J'aurais 2 questions concernant les premières étapes :

Le contexte : le canal d'amené et de fuite sont enlisés pour moitié, avec pas mal de végétation dans le lit et sur les berges, la vanne ouvrière est détruite... Le module de la rivière est de 8m3 et le débit turbinable de 7.2. Sur les mesures que j'ai pu prendre, les largeurs d'origine étaient d'au moins 10m en moyenne voir 13 à 14 mètres possibles en restant à l'intérieur de ma parcelle.

1/ Puis je poser un batardeau pour assécher le lit du canal d'amené afin d'entamer des travaux d'entretien (élagage, --currage--) sans rien ne demander à personne ? Quelles risques sinon ? Selon votre expérience quelle est la meilleur démarche --i.e. rapide/économique-- à suivre ?

2/ Ai-je intérêt à rencontrer mes futures interlocuteurs (pécheurs, ddt, mairie) dès le début? avant de poser le batardeau et procéder à l'entretien ?


Merci de vos bons conseils,

Très bonne journée,
Mikka.

Bonjour Mikka, félicitation et quel bonheur de devenir propriétaire d un moulin.

Pour tes travaux, avec le contexte actuel, et sachant que tu démarre tes relations avec l administration, il est préférable de porter a connaissance de la dite administration ta demande de travaux. Ce que tu risques si tu ne le fait pas c'est surtout de voir débarquer toutes les instances pour constater des travaux sans déclaration et une amende a la clé, sans compter les relations avec l'administration qui vont commencer sur les chapeaux de roues.
ensuite regarde si tu es en zone natura 2000 sur geo portail, car il y a des contraintes supplémentaires ( bruit engins etc....)
pour le curage, les boues doivent être mises en rétention.
normalement même pour des travaux d abatage, une déclaration est nécessaire.

La ddt de ton département te fournira un dossier de demande de travaux avec une étude d impact ( sorte de canevas a suivre ). a cette issue la Dtt te délivrera un arrêté te permettant de réaliser tes travaux dans une période de 3 ans avec des mois a respecter, principalement pour la migration et la fraye des poissons. Une pèche électrique peut également être demandée.

un exemple

http://www.haute-marne.gouv.fr/Politiqu ... -prealable

Bonjour Avalone et merci pour ta réponse.

Mon but n'étant bien évidemment pas de me mettre hors la loi. Mais bien au contraire d'engager la procédure la plus adapté à l'entretien d'un bief sur des parcelles cadastrées privées : lit du bief cadastré et m'appartement entièrement...

De ce que j'ai cru comprendre en lisant les nombreux posts sur le forum et notamment les suivants :

http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?t ... =10#p16880

CF21 a écrit : ↑13 avr. 2015, 06:41 Bonjour

Je réveille ce sujet car un Guide publié par la Chambre d'agriculture de l'Allier est paru concernant les travaux en cours d'eau et zones humides. Le pdf est téléchargeable à cette adresse :
http://www.allier.chambagri.fr/fileadmi ... vfinal.pdf

Il est utile d'en prendre connaissance tant les évolutions règlementaires sont complexes, et le contrôle administratif désormais pointilleux.

Rappelons que les biefs (dérivation d'eau des moulins et usines) sont normalement considérés comme des canaux privés, ne concernant pas le lit mineur ni les berges de la rivière (sauf au niveau de la prise d'eau). Les travaux simples d'entretien y sont libres, les travaux importants de reprofilage font l'objet d'une information par courrier électronique à la DDT du département. Pour autant, certains adhérents et sympathisants se sont parfois vus opposer chez nous la nécessité d'un dépôt de dossier "loi sur l'eau", ce qui est de notre point de vue non fondé.

Il serait utile que les Fédérations de moulins mettent au point un guide d'entretien des prises d'eau, rives et biefs précisant les obligations des maîtres d'ouvrage, mais aussi les limites du contrôle administratif.

meilavern a écrit : ↑22 juil. 2015, 20:18 Voici la réponse de la DDTM du Finistère à une question sur le curage d'un canal de fuite :

J'ai bien reçu votre message téléphonique concernant un projet de curage
d'un canal de fuite d'un moulin à Pont-de-buis.

Une telle intervention fait partie des travaux d'entretien "classiques"
des ouvrages d'un moulin. Cette opération ne portant pas directement sur
le cours d'eau, elle n'est pas soumise à une procédure loi sur l'eau.

Des préconisations doivent néanmoins être suivies:
- pas de dépôt des matériaux issus du curage sur zone humide;
- vigilance sur les risques de remobilisation des sédiments dans le
cours d'eau à l'aval du chantier. En cas de risques, prévenir les
usagers à l'aval, s'il y en a.

http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... t=20#p6696

dB-) a écrit : ↑15 nov. 2012, 09:39 Bonjour,

comme ça chipote (le mot peut lâcher un p et change de sens) à foison du coté des administrations et agences, que les textes législatifs se compliquent de mois en mois, et que logiquement chacun ouvre son parapluie protecteur même par beau temps, je pense qu'il faut être précis sur les termes :

Ne surtout pas envoyer de demande d'autorisation de travaux, mais juste une déclaration préalable de travaux !

Sujet déjà abordé sur le forum, j'ai mis quelque part un modèle de déclaration, avec le blabla qui va bien, faites S.V.P. une recherche

dB-)

http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... urage#p674

PERRET a écrit : ↑18 sept. 2010, 11:19 Bonjour,

Surtout ne jamais prononcer le mot "curage", mot tabou, bien que figurant pratiquement dans tous les règlements d'eau.

Faire, surtout si vous n'êtes pas propriétaire de la totalité des terrains, une "déclaration de travaux d'entretien" et non une "demande d'autorisation de travaux" - simple case à cocher au bon endroit. Se tromper de case a conduit à une enquête publique (cas d'un propriétaire dans le Pas de Calais) pour la reconstruction d'un mur.
A première vue, les travaux à effectuer ne sont pas considérables, probablement un élargissement. Tout dépend du débit.
Travaux à réaliser avec une pelleteuse à chenilles, la plus puissante possible, par une entreprise locale. A faire facturer en régie, à un prix de l'heure à convenir à l'avance.
Il y a quelques années, un canal similaire - 800 m ; 2 à 3 m de large ; profond d'environ 0,80 m, pratiquement comblé, a été réaménagé en 2 jours, sédiments étalés sur la berge.
Pour les travaux, réaliser un batardeau en terre à l'entrée du bief. Remettre en eau lentement pour ne pas entrainer trop de sédiments.
A mon avis, choisir en basse chute une vitesse d'eau dans le canal supérieure à 0,25 m/s pour éviter que le limon fin se dépose et inférieure à 0,5 m/s pour ne pas perdre trop de chute en fonctionnement. A voir cas par cas. Se calcule facilement - par la formule de Manning-Strickler par exemple.

CP

Ticapix a écrit : ↑18 sept. 2010, 23:04 Bonsoir,

Tout à fait d'accord avec M. Perret.
Dans ce cas de figure, on peut parfois avoir à distinguer ce qui relève du cours d'eau à proprement parlé, de ce qui relève du privé , c'est à dire le canal d'amenée.
Dans le cas d'un canal d'amenée cadastré avec un n° de parcelle, il s'agit alors d'une parcelle privée sur laquelle vous pouvez faire ce que vous voulez sur le plan foncier, mais pas avec l'eau ni le poisson.
C'est à dire vous pouvez creuser, élargir, nettoyer , mais sans porter atteinte à la vie aquatique.
Il faut donc informer la DDT ( police de l'eau) que vous allez faire des travaux d'entretien ( cf post de M. Perret)

Pour faire les travaux à sec, une autre solution que le batardeau consiste à faire une digue avec des bigbag + bâche étanche en amont. Cette solution un peu plus complexe que le batardeau classique , mobilise un volume de terre moins important, et permet de moins troubler l'eau, ce qui reste souvent apprécié voire demandé par la DDT.

Bon WE
TG

Admin a écrit : ↑20 sept. 2010, 22:28 Bonsoir,

ci-joint un document bien pratique d'aide à la constitution du dossier de déclaration ou de demande d'autorisation de travaux d'entretien de centrale.

Ce document m'avait été fourni par la DDAF d'Epinal (dans les Vosges), quand j'ai rédigé une déclaration de travaux pour ma propre centrale.

Il n'est pas sûr qu'il soit à jour, ni valable dans d'autres départements, ceci est pour information donc.

aide constitution dossier vidange entretien centrale.pdf

Cordialement

d.Beaume

De ce que j'en retiens :

1. Bannir le terme de curage.
2. envoyer une déclaration préalable de travaux
   Que faut-il mettre ?
   - Réparation vanne ouvrière ?
   - Entretien courant du canal d'amené ?
   - Elagage des arbres ?
   - Pose de batardeau ?
   Est-ce bien un document de ce type ?
   
   Si oui, sachant que le site n'est pas, ni à proximité immédiate en aval, dans une zone d'une zone natura 2000, suffit-il de cocher simplement
   

   3. DESCRIPTIF DU PROJET

   Je ne vois pas trop quoi cocher dans cette parti là, chaque case évoque le lit mineur de la rivière, ou curage... j'ai l'impression de remplir une déclaration de vol d'un assureur rempli de tournures alambiquées... Des suggestions ?
   
   Naivement, je cocherai :
   
   • Enlèvement des embâcles et des débris, flottants ou non
   • Entretien de la végétation des rives
   
   

   4. Rubrique de la nomenclature
   Cocher la ou les rubriques correspondant à votre projet
   Symboles : (A) : Autorisation (D) : Déclaration

   4. Rubrique de la nomenclature
   3.2.1.0 Entretien de cours d’eau ou de canaux, à l’exclusion de l’entretien visé à l’article
   L.215-14 réalisé par le propriétaire riverain, du maintien et du rétablissement des caractéristiques
   des chenaux de navigation, des dragages visés à la rubrique 4.1.3.0 et de l’entretien des ouvrages
   visés à la rubrique 2.1.5.0, le volume des sédiments extraits étant au cours d’une année :
   1° Supérieur à 2 000 m3
   (A) ;
   2° Inférieur ou égal à 2 000 m3
   dont la teneur des sédiments extraits est supérieure ou égale au niveau de
   référence S1 (A) ;
   3° Inférieur ou égal à 2 000 m3
   dont la teneur des sédiments extraits est inférieure au niveau de référence
   S1 (D).
   
   
   Quid de l'estimation de volumes < 2000m3, de "la teneur des sédiments extraits est inférieure au niveau de référence
   S" ? comment l'évaluer ? comment peuvent-ils vérifier ? à qui la charge de la preuve ?
   

   Extrait du document mise en ligne par db;)
   

   
   - La qualité des sédiments extraits de cours d’eau ou canaux est appréciée au regard des seuils de la
   rubrique 3.2.1.0 de la nomenclature dont le niveau de référence S1 est précisé dans le tableau IV.
   
   Tableau IV : Niveaux relatifs aux éléments et composés traces (en mg/kg de sédiment sec analysé
   sur la fraction inférieure à 2 mm) :
   Paramètres Niveau S1

   • Arsenic 30]
   • Cadmium 2
   • Chrome 150
   • Cuivre 100
   • Mercure 1
   • Nickel 50
   • Plomb 100
   • Zinc 300
   • PCB totaux 0,680
   • HAP totaux 22,800

   Une telle analyse est-elle obligatoire pour une simple déclaration ?
   

3. Poser le batardeau
4. Réaliser l'entretien à sec du canal d'amené et de fuite, réparer les vannes ouvrières...
5. Retirer lentement le batardeau pour éviter d'entrainer des sédiments.

C'est bien cela ? Pour information, les canaux d'amené et de fuite sont spécifiquement cadastrés aux limites extérieures du lit -incluant les murs lorsqu'ils existent- en plus des berges de droite dont je suis propriétaire.


Bonne journée,

Michael.